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Une opération menée par les autorités françaises a abouti à l’interpellation de trois jeunes hommes, âgés de 19 à 24 ans, dans le cadre d’un projet d’attentat kamikaze. Ces individus ont été arrêtés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et placés en garde à vue suite à une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (PNAT).
Démantèlement d’un projet terroriste
Ce démantèlement est considéré comme au moins le deuxième projet d’action violente d’inspiration djihadiste sunnite déjoué depuis le début de l’année 2025 en France. Les suspects, originaires de Lille et Dunkerque, ont été présentés à un juge antiterroriste à Paris et mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation, dont « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « détention de substance ou produit incendiaire ou explosif en relation avec une entreprise terroriste ».
Alertes et motivations
La police a été alertée par un proche d’un des suspects, inquiet des intentions violentes exprimées par ces jeunes sur les réseaux sociaux. Morad M., le benjamin et supposé leader du groupe, aurait incité à commettre des attentats au nom de l’organisation État islamique, en appelant à « noyer dans le sang les mécréants ».
Éléments de preuve et cibles envisagées
Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont découvert une ceinture artisanale conçue pour accueillir des engins explosifs, ainsi que des informations sur la fabrication du TATP, un explosif couramment utilisé par les terroristes. Des documents, y compris une lettre d’allégeance à l’État islamique et des menaces d’attaque, ont également été saisis.
Les cibles potentielles de leur projet incluaient un foyer pour jeunes, une boîte de nuit et des sites associés à la communauté juive dans le Nord de la France.