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Un important démantèlement de trafic de drogue a été réalisé à Tourcoing, frappant l’un des plus gros réseaux de passeurs de cocaïne en France. Cette opération a révélé des pratiques choquantes et a mis en lumière le rôle crucial des « mules », des passeurs originaires du Suriname, dans ce commerce illégal.
Un réseau bien organisé
Les autorités ont commencé leur enquête dans une rue tranquille de Tourcoing, à proximité d’un commissariat. Deux policiers ont guidé les enquêteurs vers un logement où des mules sont arrivées, l’estomac rempli de cocaïne. Cette maison, qualifiée de « maison de ponte », servait de lieu de transit pour ces passeurs.
Des conditions inhumaines
Dans cette maison de briques rouges, les mules avaient la tâche d’expulser les ovules de cocaïne qu’elles avaient ingérés en Guyane, souvent environ 1 kilo à 1,2 kilo par personne. Lors de l’intervention des enquêteurs, quatre jeunes hommes ont été découverts, visiblement affaiblis après avoir été enfermés pendant trois jours et contraints de prendre des laxatifs. Ils avaient reçu l’ordre de ne pas manger ni boire jusqu’à ce qu’ils aient déposé tous leurs ovules dans des sacs.
Des témoignages alarmants
Un des jeunes passés par cet enfer a déclaré avoir « réussi à en avaler 65 » ovules. Ce témoignage soulève des questions sur les méthodes utilisées par les réseaux de trafic de drogue et sur les raisons qui leur permettent de perdurer malgré les interventions des forces de l’ordre.