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Des avocats contestent le transfert de migrants vers Guantanamo
Des avocats soutenus par l’Union américaine des libertés civiles ont déposé une plainte contre l’administration du président américain Donald Trump, samedi dernier, pour empêcher le transfert de 10 migrants détenus aux États-Unis vers la base de Guantanamo à Cuba.
Une nouvelle action en justice
Ceci représente le deuxième recours légal de ces avocats en moins d’un mois contre les plans de détention de jusqu’à 30 000 migrants à cet endroit en vue de leur expulsion.
Détails de la plainte
La dernière plainte fédérale ne concerne que dix hommes menacés de transfert vers la base navale à Cuba. À l’instar de la plainte précédente déposée par les mêmes avocats ce mois-ci, visant à obtenir l’accès aux migrants déjà détenus là-bas, cette affaire a été soumise à Washington avec le soutien de l’Union américaine des libertés civiles.
Transferts déjà effectués
Jusqu’à présent, au moins 50 migrants ont été transférés à Guantanamo, et les avocats des droits civiques estiment que ce nombre pourrait avoir augmenté pour atteindre environ 200 personnes.
Ils soulignent que c’est la première fois dans l’histoire des États-Unis que le gouvernement détient des étrangers sur la base de violations des lois sur l’immigration à Guantanamo, un site qui a été utilisé pendant des décennies principalement pour détenir des étrangers liés aux attaques du 11 septembre 2001.
Les déclarations de Trump
Donald Trump a déclaré que Guantanamo, connu sous le nom de « Gitmo », a la capacité d’accueillir jusqu’à 30 000 migrants vivant aux États-Unis, et qu’il envisage d’y envoyer « les pires » ou « les criminels étrangers » à haut risque.
Manque de transparence
L’administration n’a pas révélé de détails spécifiques sur l’identité des personnes transférées, rendant floues les charges qui pèsent sur elles aux États-Unis, ainsi que leur statut légal, qu’il s’agisse d’accusations, de condamnations ou de détentions.