Table of Contents
Des jeunes curés de Bordeaux sont en train de redéfinir l’image de l’Église à travers leur passion pour le surf. Le père Eloi, curé de Sainte-Eulalie, nous partage son amour pour cette activité aquatique qui l’unit à la nature. Sa planche de surf, un cadeau de ses paroissiens, symbolise cette connexion.
Une communion avec la nature
Lorsqu’ils sont sur le sable, vêtus de leurs combinaisons en néoprène, il est difficile de deviner que ces jeunes hommes sont des prêtres. Le père Eloi, 37 ans, précise : « Moi personnellement, je fais toujours une prière avant de rentrer dans l’eau« . Il termine sa prière par une gratitude pour le temps et les vagues, ancrant ainsi sa foi dans chaque session de surf.
Le surf comme métaphore spirituelle
Aux côtés du père Eloi, Kit Rodger, curé de l’église Notre-Dame à Talence, fait également des vagues, mais sans soutane ni chapelet. Ce jeune prêtre d’origine anglaise ajoute : « Jésus Christ, c’est le surfeur parfait, il marche sur l’eau et n’a même pas besoin de planche« . Cette approche ludique et spirituelle attire des témoignages positifs de paroissiens qui apprécient le côté décontracté de l’Église.
Une présence rassurante sur les plages
Leur passion pour le surf ne choque pas, mais suscite plutôt curiosité et surprise. Le père Eloi évoque : « Quand je parle avec d’autres surfeurs et qu’ils apprennent après quelques minutes que je suis prêtre, ils sont légèrement étonnés« . Le diocèse soutient cette activité, et le père Eloi se souvient que c’est sa paroisse qui lui a offert sa planche lors de son ordination.
Le respect et la communauté dans le surf
Dans un milieu où l’individualisme peut parfois régner, les curés tentent de rappeler l’importance du respect. Le père Eloi explique : « Quand on ne se respecte pas, on devient colérique, alors qu’en réalité, la vague ne nous appartient pas« . Ils encouragent à voir le surf comme une opportunité de partage et de communion, fidèle à leur mission spirituelle.
Retour à l’Église après la glisse
Après leurs sessions de surf, ces prêtres retournent à leur vocation spirituelle, passant de l’eau salée à l’eau bénite. Ils célèbrent la messe dans leurs églises respectives, prouvant ainsi que foi et passion peuvent coexister harmonieusement.
