Deux chercheurs de l’Université de Newcastle ont obtenu un financement total de 835 000 euros pour avancer dans la recherche cardiovasculaire, une annonce faite à l’occasion de la Semaine du Cœur, qui s’est tenue du 5 au 11 mai. Ce soutien financier est attribué dans le cadre des subventions du NSW Health destinées aux chercheurs en début et milieu de carrière spécialisés dans les maladies cardiovasculaires.
Une avancée majeure pour la recherche sur la nutrition et la santé cardiaque
Le Dr Erin Clarke, chercheuse à l’École des sciences de la santé de l’Université de Newcastle et au sein du Programme de recherche sur l’alimentation et la nutrition de l’Institut de recherche médicale Hunter (HMRI), recevra 417 000 euros. Son projet porte sur l’impact des modifications des recommandations alimentaires associées à une évaluation du risque génétique pour réduire la pression artérielle et améliorer la santé cardiovasculaire.
Selon le Dr Clarke, « toutes les personnes ne réagissent pas de la même façon aux interventions nutritionnelles médicales. Il est essentiel de poursuivre la recherche pour affiner et identifier des traitements personnalisés destinés aux individus à risque de maladies cardiaques ». Son étude vise à développer de nouvelles connaissances sur l’utilisation de la nutrition personnalisée pour gérer et prévenir l’hypertension, notamment chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
De nouvelles techniques d’imagerie cardiaque pour prévenir les récidives d’AVC
Le Dr Carlos Garcia-Esperon, professeur associé conjoint à l’École de médecine et de santé publique de l’Université de Newcastle, directeur des services d’AVC aigus à l’hôpital John Hunter et membre du Programme de recherche sur le cœur et les AVC de HMRI, bénéficiera également d’un financement de 418 000 euros. Son projet se concentre sur l’évaluation de nouvelles méthodes d’imagerie cardiaque susceptibles d’identifier la cause des AVC et d’éviter des récidives.
Il prévoit d’étudier les avantages de l’ajout d’un scanner cardiaque aux examens cérébraux systématiquement réalisés chez les patients se présentant aux urgences avec des symptômes évocateurs d’AVC. Chaque année, près de 50 000 Australiens sont touchés par un AVC ischémique, causé par un caillot sanguin obstruant une artère cérébrale. Dans de nombreux cas, l’origine de l’AVC reste inconnue, ce qui augmente le risque de récidive.
« Ajouter ce scanner ne prend que quelques minutes et pourrait considérablement améliorer la détection d’un problème cardiaque à l’origine de l’AVC », explique le Dr Garcia-Esperon. « Cela permettrait aux médecins de prescrire le traitement le plus adapté et de diminuer les risques d’un nouvel accident vasculaire. »