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Deux hommes seront jugés en mai à Paris pour avoir tenté de vendre des objets antiques égyptiens qu’ils détenaient irrégulièrement, selon le parquet de Paris.
Détails de l’affaire
Ils ont été déférés mardi au parquet, où une convocation leur a été remise pour être jugés le 5 mai pour recel de vol, association de malfaiteurs, importation de bien culturel sans autorisation et détention irrégulière de bien culturel.
Les acteurs du trafic
Un signalement en septembre a mis les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) sur la piste de ce trafic. Au cœur de l’enquête se trouve un Égyptien de 40 ans, capable de faire transiter des marchandises depuis son pays sans contrôle douanier, grâce à sa société de BTP basée à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Il s’était associé avec un complice de 41 ans, qui devait servir d’intermédiaire contre une commission.
Les objets saisis
Les artefacts étaient dépourvus des certificats nécessaires à leur sortie du territoire égyptien. Ils avaient été proposés à la maison de ventes aux enchères Artcurial, qui a refusé l’offre. Des agents de la BRB, en mission d’infiltration, ont récupéré les objets dans un hôtel de Montparnasse.
Parmi les objets authentifiés par un conservateur du Louvre, on trouve :
- Des mains de cercueil en bois
- Des rouleaux de papyrus
- Une statuette de serviteur funéraire
- Une statuette d’Anubis en chien couché datant du Nouvel Empire
- Une figurine de prisonnier datant du 20e siècle avant JC
Évaluation des artefacts
Concernant les rouleaux de papyrus, dont la valeur varie selon l’époque et l’histoire, leur état de fragilité a empêché une estimation précise.