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Le géant du divertissement sort du silence face à la vive controverse suscitée par sa dernière campagne festive. Accusée d’avoir glissé un message politique dans sa nouvelle publicité de Noël via un prétendu symbole pro-Palestine, la firme de Mickey dément formellement toute intention militante, plaidant la simple coïncidence artistique.
Une controverse née d’un détail de décor
La magie des fêtes a laissé place à une polémique inattendue pour Disney. Au cœur de la tempête médiatique se trouve un court passage du spot publicitaire A Story of a Lifetime, conçu pour célébrer le rôle des films du studio dans la vie des familles.
La scène incriminée ne dure que quelques secondes : on y aperçoit une adolescente travaillant sur un ordinateur portable. Au dos de l’appareil figure un autocollant représentant une tranche de pastèque. C’est ce détail, anodin en apparence, qui a enflammé les réseaux sociaux, certains internautes y voyant une prise de position politique dissimulée.
Disney, publicité de Noël et symbole pro-Palestine : le cœur du débat
Pourquoi une simple pastèque suscite-t-elle une telle réaction ? Depuis plusieurs années, et particulièrement depuis l’escalade du conflit Israël-Gaza, ce fruit est devenu un symbole d’identité palestinienne sur Internet. Ses couleurs (rouge, vert, noir et blanc) rappellent en effet celles du drapeau palestinien, souvent utilisé pour contourner la censure algorithmique sur les réseaux sociaux.
Les critiques ont rapidement accusé l’entreprise d’avoir délibérément intégré ce visuel dans sa publicité de Noël, associant Disney à un symbole pro-Palestine de manière subliminale. Des voix se sont élevées, notamment au Royaume-Uni où des commentateurs et personnalités politiques ont questionné les processus de validation de la marque, suggérant soit une faille dans le contrôle qualité, soit un militantisme caché au sein des équipes créatives.
La réponse officielle de Disney
Face à l’ampleur du tollé, un porte-parole de Disney a tenu à clarifier la situation. L’entreprise affirme catégoriquement que l’autocollant n’avait aucune vocation politique. Selon le groupe, la campagne vise uniquement à honorer la tradition narrative de Disney et à évoquer la nostalgie familiale, sans promouvoir une quelconque cause géopolitique.
Malgré les demandes de retrait ou de modification formulées par certains détracteurs, Disney n’a pour l’instant pas indiqué si le spot serait édité. La marque insiste sur le fait que des objets du quotidien utilisés dans les décors ne doivent pas être systématiquement surinterprétés.
Un climat de méfiance culturelle
Cet incident s’inscrit dans un contexte plus large où les choix créatifs de Disney sont scrutés à la loupe. Casting, scénarios ou produits dérivés : chaque décision de la multinationale est désormais susceptible de déclencher des débats passionnés sur la « guerre culturelle ».
Si certains internautes défendent la thèse de la coïncidence — la pastèque étant un motif décoratif courant chez les adolescents — d’autres y voient la preuve que même les contenus festifs les plus innocents n’échappent plus à la polarisation politique mondiale.