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Le président américain Donald Trump se trouve au cœur d’une controverse majeure après avoir ordonné l’expulsion de 238 Vénézuéliens, malgré une interdiction émise par un juge fédéral. Cette affaire a pris une tournure inattendue lorsque le juge James Boasberg a stipulé que ces expulsions ne devaient pas avoir lieu, mais l’administration Trump a choisi de ne pas respecter cette injonction.
Une réaction du président salvadorien
Le président du Salvador, Nayib Bukele, a commenté cet événement en affichant un sourire et en écrivant : « Oups… trop tard. » Ce commentaire fait référence au moment où les avions militaires américains étaient déjà en route pour déporter les individus vers un « centre de confinement des terroristes » dans son pays. Malgré la décision du juge, les expulsions continuaient, soulevant des questions sur le respect des ordres judiciaires par la Maison Blanche.
Une audience convoquée
Pour répondre à cette situation, le juge Boasberg a convoqué une audience le lundi 17 mars. Lors de cette session, il a exprimé ses préoccupations sur le fait que l’administration Trump aurait défié son autorité. En effet, les représentants du ministère fédéral de la justice ont tenté sans succès d’annuler la comparution et ont refusé de fournir des informations concernant les vols, évoquant des « préoccupations de sécurité nationale ».
Les conséquences possibles
Le magistrat, dont le ministère de la justice a également demandé le dessaisissement, a fixé une nouvelle audience pour le 21 mars. Il a exigé que l’administration Trump lui fournisse des réponses d’ici mardi midi, laissant planer un doute sur la manière dont cette situation sera résolue.
Cette situation met en lumière les tensions entre l’exécutif américain et la justice, et soulève des questions sur l’impact des décisions de Trump sur les relations internationales, notamment avec le Salvador et le Venezuela.