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Des journaux internationaux se penchent sur la phase post‑accord de cessez‑le‑feu à Gaza et mettent en lumière un projet américano‑israélien visant à redessiner la carte du territoire. Selon ces récits, Washington chercherait à coupler des mesures de reconstruction avec une nouvelle organisation territoriale du secteur, soulevant des inquiétudes chez plusieurs pays arabes.
Un projet de division du territoire selon le Wall Street Journal
Le Wall Street Journal rapporte que des discussions ont eu lieu entre les États‑Unis et des responsables israéliens sur une proposition prévoyant la division du secteur de Gaza en deux zones distinctes.
- Une des zones serait placée sous le contrôle direct des autorités israéliennes.
- L’autre zone resterait administrée par le mouvement de résistance islamique, le Hamas.
- Les opérations de reconstruction seraient limitées, dans ce schéma, à la partie contrôlée par Israël.
Plusieurs pays arabes auraient exprimé leur refus de cette partition proposée, craignant qu’elle n’entraîne un ancrage permanent de la présence israélienne sur une portion du territoire. Ces États ont aussi rejeté, selon le même récit, l’idée d’envoyer des forces arabes à Gaza dans ces conditions.
Un haut responsable de l’administration américaine a toutefois précisé que « la division du secteur n’est pour l’instant qu’une idée préliminaire » et que des mises à jour seraient communiquées dans les jours suivants.
Stabilité et reconstruction : quel modèle pour Gaza ?
La question de la reconstruction de Gaza fait l’objet d’analyses approfondies. Une revue internationale souligne la nécessité d’un changement radical d’approche pour loger les déplacés et reconstruire durablement après le conflit.
- Il est proposé de fournir des abris immédiats aux personnes déplacées, en préparation de la construction de complexes résidentiels permanents et planifiés.
- Une reconstruction organisée viserait non seulement à améliorer les conditions de vie à Gaza, mais aussi à renforcer la stabilité régionale sur le long terme.
Parallèlement, le New York Times rapporte des inquiétudes au sein de l’administration américaine quant au risque que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, se retire de l’accord sur Gaza. Selon ces sources, la Maison Blanche chercherait à empêcher une reprise des hostilités, en s’appuyant notamment sur le vice‑président et sur des envoyés américains.
Des questions persistent sur le rôle que les États‑Unis et leurs alliés envisagent d’attribuer à l’Autorité palestinienne dans l’étape suivante, et sur l’ampleur de son implication dans la gouvernance et la reconstruction.
Pressions internes en Israël : accélérer le procès de Netanyahou
Sur la scène politique intérieure israélienne, une tribune de la presse nationale appelle les juges de Jérusalem à fixer rapidement un calendrier pour le procès de Benjamin Netanyahou. L’argument principal est le droit du public à savoir si le Premier ministre est coupable ou innocent et la nature exacte des accusations.
- Les poursuites locales visent Netanyahou dans trois dossiers distincts, portant sur des accusations de corruption, de pots‑de‑vin et d’abus de confiance.
- La presse insiste pour qu’un jugement rapide et équitable permette d’instaurer la responsabilité politique sans délais excessifs.
En complément des procédures nationales, la Cour pénale internationale a émis, le 21 novembre 2024, un mandat d’arrêt contre Netanyahou pour des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens de Gaza.
Réactions régionales et perspectives
Le projet de division de Gaza et les débats sur la reconstruction révèlent des lignes de fracture régionales. Plusieurs gouvernements arabes se montrent méfiants face à toute solution qui pourrait consolider une présence israélienne permanente sur une partie du territoire.
Les enjeux principaux identifiés sont :
- La garantie d’une souveraineté et d’une gouvernance légitimes pour les Palestiniens.
- La sécurité et la prévention d’une reprise des hostilités.
- La coordination internationale pour une reconstruction transparente et durable.
Les prochains jours et semaines seront déterminants pour savoir si les propositions en cours aboutiront à un accord consensuel ou si elles provoqueront de nouvelles tensions, tant au sein de la région que sur la scène internationale.