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À Perpignan, un groupe de douze femmes se lance dans une formation pour devenir conductrices de bus scolaires et urbains. Ce programme est soutenu par l’organisme AFTRAL et la société Sankéo.
Une formation prometteuse
Actuellement, ces femmes suivent une première semaine de formation qui doit les préparer à devenir conductrices de bus d’ici avril 2025. Ce lundi 2 décembre 2024, elles ont commencé un stage de trois mois à l’organisme AFTRAL, affichant une motivation impressionnante pour cette nouvelle orientation professionnelle. Malika Rycks, 39 ans, mariée et mère de deux enfants, se dit prête à relever ce défi. « Être conductrice de bus, c’est garantir la sécurité, la mobilité et le confort des usagers », souligne-t-elle. Forte d’une expérience de douze ans à la RATP, elle a occupé divers postes avant de se tourner vers la conduite.

Un secteur en quête de mixité
La féminisation du secteur est un enjeu majeur. Jean Charles Moriconi, vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole, explique : « Nous pensons que les conductrices de bus peuvent apporter de l’apaisement, c’est inscrit dans le cahier des charges de notre nouvelle délégation de service public confiée à Keolis. » Actuellement, les femmes ne représentent que 12 % des conducteurs chez Sankéo, un chiffre bien inférieur à la moyenne nationale de 25 %.
Un parcours engageant
Les douze femmes en reconversion ont bénéficié d’un stage d’immersion d’une semaine pour découvrir le métier. Sur les douze participantes, seules deux ont décidé d’abandonner après cette première expérience. Selon Mickaël Talbot, DRH de Keolis Perpignan Méditerranée, le niveau d’implication des futures conductrices est élevé. « Ce métier, centré sur le service public, allie rigueur, responsabilité et contact humain, des valeurs qui me tiennent à cœur », conclut Malika, qui se prépare à prendre le volant au printemps prochain.