Un drame a secoué le Tarn-et-Garonne, lorsqu’un agriculteur de 42 ans a été tué d’un coup de fusil dans la poitrine à son domicile de Saint-Loup, près d’Agen. Les faits se sont produits le mercredi 16 juillet, dans un contexte tendu qui a mené à l’interpellation du suspect le lendemain. Selon les autorités, l’auteur présumé du tir, un jeune homme de 25 ans se disant schizophrène, aurait expliqué avoir commis cet acte en se rappelant d’un message injurieux que la victime lui aurait envoyé un an plus tôt.
C’est une amie inquiète qui a découvert le corps de la victime, après n’avoir pas eu de nouvelles durant plusieurs heures. La scène du crime a été rapidement sécurisée par les forces de l’ordre, qui ont procédé à une perquisition chez le suspect. Lors de cette opération, deux fusils de chasse, dont le calibre pourrait correspondre à la blessure, ont été retrouvés. Le jeune homme a été mis en examen pour assassinat et placé en détention, tandis que des expertises balistiques sont en cours pour confirmer la trajectory de l’arme.
Les motivations avancées et le contexte
Selon le procureur Bruno Sauvage, le suspect aurait expliqué sa décision en se remémorant un message vocal, qualifié d’injurieux, que la victime lui aurait adressé environ un an auparavant. La révélation de cette exaction ancienne aurait, selon lui, déclenché l’acte meurtrier. La police privilégie l’hypothèse d’un crime passionnel, amplifié par les troubles psychiatriques du suspect, qui aurait déclaré être schizophrène.
Etat des investigations
Les autorités ont indiqué que des expertises balistiques supplémentaires doivent encore être menées pour établir précisément la provenance des tirs et leur trajet. La victime, connue dans la commune, vivait isolée dans sa ferme, difficilement accessible pour ses proches. La scène de la fusillade et la découverte du corps ont été documentées dans le cadre de l’enquête aux fins de déterminer tous les éléments de motivation.
Le président du tribunal de Montauban suit de près l’affaire, qui soulève la question des risques liés à la santé mentale dans des affaires criminelles. La mise en détention du suspect intervient dans un contexte de tension, où la justice doit faire la lumière sur les circonstances exactes de cet homicide tragique.