Table of Contents
Le président américain Donald Trump a récemment annoncé une « pause de 90 jours » sur les droits de douane appliqués à la plupart des pays. Toutefois, la tension avec la Chine persiste, marquant une nouvelle étape dans la guerre commerciale. Voici les derniers développements.
Les droits de douane réciproques
Trump a décidé de réduire les droits de douane « réciproques » à 10 % pour la plupart des pays, à l’exception de la Chine, dont les produits seront désormais taxés à 125 %, en raison de ce qu’il a qualifié de « manque de respect ». En réponse, la Chine a annoncé une augmentation de ses propres surtaxes sur les produits américains, atteignant désormais 84 %.
Réactions internationales
La riposte de la Chine
Les nouvelles surtaxes de rétorsion de 84 % sur les produits américains sont entrées en vigueur, ce qui alimente des craintes concernant une possible récession mondiale. Ces taxes vont s’appliquer à tous les produits américains entrants en Chine, représentant un volume d’échanges de 143,5 milliards d’euros en 2024.
Le Japon et l’Australie
Le Japon a exprimé son soutien à la suspension des majorations douanières par Trump, tout en appelant les États-Unis à réduire également les taxes encore en vigueur. De son côté, l’Australie a refusé de s’associer à la Chine dans cette guerre commerciale, affirmant qu’elle souhaitait diversifier ses échanges plutôt que de s’engager aux côtés de Pékin.
Impact sur les marchés asiatiques
Les bourses asiatiques ont montré une forte reprise après l’annonce de Trump, avec un bond de 8,4 % de l’indice Nikkei à Tokyo. D’autres indices, comme le Kospi à Séoul et l’indice de Sydney, ont également marqué des gains importants. Même le marché de Shanghai a progressé malgré les nouvelles surtaxes imposées par les États-Unis.
Résumé des événements récents
Donald Trump a fait un pas en arrière en suspendant certaines surtaxes douanières, mais a maintenu la pression sur la Chine, augmentant ses taxes à 125 %. Pendant ce temps, la France a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025, maintenant une tendance d’incertitude économique.