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ECOWAS en danger après le retrait de 3 pays
La récente réunion extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenue à Abuja, la capitale du Nigeria, a pris une importance particulière pour plusieurs raisons, notamment en raison de son calendrier, un jour seulement après le sommet des dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Lors de cette réunion, ces pays ont annoncé leur avancée vers la formation d’une confédération régionale au sein de l’Alliance des pays du Sahel, confirmant ainsi leur décision prise en janvier dernier de se retirer immédiatement de la CEDEAO.
Les défis fondamentaux
Le retrait de ces trois pays de la CEDEAO soulève trois défis majeurs : sécuritaires, économiques et sociaux, comme l’a clairement exprimé le Président de la Commission, Omar Touray, lors du dernier sommet. Sur le plan économique, la liberté de mouvement et le marché commun regroupant 400 millions de personnes sont désormais menacés, mettant en péril des projets économiques d’une valeur de plus de 500 millions de dollars au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Alternatives et scénarios possibles
Ces défis soulèvent des questions sur les alternatives et les scénarios envisagés pour la CEDEAO afin de faire face à ce retrait. Il convient d’envisager deux scénarios principaux : la tentative de réintégrer ces trois pays au sein de l’organisation ou l’intensification des efforts de lutte contre le terrorisme pour inciter ces pays à revenir.
Conclusion
La CEDEAO est à un moment crucial de son histoire, confrontée à des défis importants. Sa capacité à les surmonter avec succès déterminera son avenir. La façon dont elle gérera cette crise aura un impact significatif sur la région et au-delà. Il est essentiel pour l’organisation de prendre des mesures décisives pour assurer sa pérennité et sa crédibilité.