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Édouard Philippe a exprimé ses préoccupations concernant une possible crise de régime en France, insistant sur la nécessité d’un gouvernement plus resserré et d’un dialogue avec les syndicats. Lors d’une interview sur BFMTV, l’ancien Premier ministre a déclaré : « On n’est pas très loin d’une crise de régime », soulignant que la situation économique se détériore et que le pays revient à un régime des partis.
Des solutions proposées
Philippe a proposé un accord politique englobant des partis allant des Républicains (LR) aux socio-démocrates, tout en appelant à un référendum pour impliquer les citoyens dans les décisions importantes. Selon lui, cela pourrait aider à stabiliser la situation politique actuelle, marquée par un blocage à l’Assemblée nationale.
Critiques sur la gestion actuelle
Il a également critiqué l’attitude de certains groupes politiques, en particulier Renaissance et Les Républicains, sans les nommer directement. En se positionnant pour une consultation populaire, il a insisté sur l’importance de relancer le dialogue avec les organisations syndicales pour avancer sur des réformes cruciales.
Les défis du prochain gouvernement
Philippe a insisté sur la nécessité pour le prochain gouvernement d’avoir une base politique large, déclarant : « Je ne crois pas du tout qu’on puisse arriver à un accord y compris avec les communistes, certainement pas avec LFI ». Il a évoqué la nécessité de traiter des sujets économiques, comme la réforme de l’Assurance-chômage, et des questions institutionnelles, notamment une éventuelle loi électorale.
Réactions à la situation politique
Concernant les spéculations sur les futurs ministres, Édouard Philippe a déclaré que la décision revenait au président de la République, tout en soulignant l’absence d’une majorité claire à l’Assemblée. « On n’a pas de gouvernement, on n’a pas de majorité, on n’a pas de budget », a-t-il remarqué, évoquant les défis auxquels la France est confrontée.