Home ActualitéÉlargissement des Mesures d’Exil à Jérusalem : Une Situation Alarmante

Élargissement des Mesures d’Exil à Jérusalem : Une Situation Alarmante

by Sara
Palestine

Élargissement des Mesures d’Exil à Jérusalem : Une Situation Alarmante

Depuis le début de février 2025, il n’y a pas eu un jour sans que les autorités israéliennes ne documentent des ordres d’exil à l’encontre de Jérusalémites, la plupart liés à l’esplanade des Mosquées.

Le ministre israélien de l’Intérieur, Moshe Arbel, a annoncé son intention d’exiler trois Jérusalémites de la ville de Jérusalem en vertu de la loi « d’expulsion des familles des assaillants », approuvée par la Knesset israélienne le 7 novembre 2024.

Selon cette loi, la durée de l’exil ne sera pas inférieure à dix ans et ne dépassera pas vingt ans, ce qui pourrait entraîner la perte du droit de résidence des Jérusalémites concernés, conformément aux lois d’occupation.

Profil des Exilés

Les trois Jérusalémites ciblés par cette mesure sont :

  • Zina Barbir : Fille du prisonnier libéré Majd Barbir, qui a purgé 20 ans de prison avant d’être libéré au printemps 2021. Elle a été accusée d’écrire des publications considérées comme « en lien avec le terrorisme ».
  • Mohammed Abu al-Hawa : Frère du martyr Adam Abu al-Hawa, qui a mené une attaque au couteau en octobre 2023, blessant un policier. Son corps reste détenu par les autorités israéliennes.
  • Tasneem Awda : Fille du martyr Barakat Awda, qui a exécuté une attaque en 2022. Elle est actuellement incarcérée pour avoir publié des contenus soutenant la résistance.

Le ministre Arbel considère que ces trois personnes sont passibles de la loi « d’expulsion des familles des assaillants », et les premières mesures ont été prises en perquisitionnant le domicile de Zina Barbir.

Conséquences Légales

Selon l’universitaire et expert en droit international Munir Nseiba, l’expulsion forcée de personnes de leur domicile est considérée comme un crime de guerre et un crime contre l’humanité si elle est réalisée de manière systématique.

Nseiba souligne que l’État israélien a mis en place plusieurs critères pour annuler le droit de résidence des Jérusalémites, allant jusqu’à retirer les cartes d’identité des personnes qui séjournent à l’étranger pendant plus de trois ans.

Réactions et Condamnations

Le mouvement Hamas a dénoncé la décision d’expulsion comme une « mesure brutale », faisant partie d’une politique visant à vider la ville sainte de ses habitants.

Des voix politiques et des organisations des droits humains ont également exprimé leur indignation face à cette décision, la qualifiant de « mesure de répression » contre les familles des prisonniers et martyrs palestiniens.

Une Politique d’Exil Renforcée

Outre l’expulsion des trois Jérusalémites, une campagne sans précédent d’expulsions concernant des prisonniers libérés a été observée. L’avocat spécialisé dans les affaires de Jérusalem, Khaled Zbarqa, a noté que des restrictions sans précédent ont été imposées aux libérés pour limiter leur liberté de mouvement.

Le droit international considère l’expulsion des personnes de leurs lieux de culte comme une violation des droits fondamentaux, et cela entrave la liberté de circulation au sein de leur propre pays.

source:https://www.aljazeera.net/politics/2025/2/14/%d8%a7%d9%84%d9%82%d8%af%d8%b3-%d8%a5%d8%a8%d8%b9%d8%a7%d8%af-%d8%a7%d9%84%d8%a3%d9%82%d8%b5%d9%89-%d8%a3%d8%b3%d8%b1%d9%89-%d8%a7%d8%ad%d8%aa%d9%84%d8%a7%d9%84

You may also like

Leave a Comment