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Le Vatican est en pleine effervescence alors que les 133 cardinaux réunis en conclave ont entamé l’élection du successeur du pape François. Après le premier tour de vote mercredi 7 mai, la fumée noire s’est échappée de la chapelle Sixtine, signe que le choix unanime n’a pas encore été trouvé parmi les électeurs venus de 70 pays, un record historique.
Un conclave solennel et rigoureux
Mercredi en fin d’après-midi, les cardinaux se sont enfermés dans la chapelle Sixtine pour un rituel ancestral destiné à élire le nouveau souverain pontife. Après une messe célébrée à la basilique Saint-Pierre, ils ont prié dans la chapelle Pauline avant de se rendre en procession au lieu du conclave. L’isolement est total : téléphones portables bannis et réseaux de communication coupés, garantissant un secret absolu jusqu’à l’élection effective.
Ce conclave est particulièrement suivi à travers le monde, tant pour son déroulement codifié que pour l’importance historique de cette élection. La fumée noire émise à l’issue du premier vote est un signe clair que la majorité qualifiée des deux tiers, soit 89 voix, n’a pas été obtenue.
Les prochains scrutins et la dynamique du vote
Les cardinaux poursuivront jeudi les délibérations avec deux tours de vote prévus en matinée et deux autres dans l’après-midi. Le premier tour sert principalement à jauger les forces en présence, alors que le conclave s’annonce ouvert et complexe.
Les favoris pour succéder au pape François
Plusieurs noms émergent parmi les cardinaux dits « papabili ». On compte notamment :
- Pietro Parolin, cardinal italien et secrétaire d’État du Vatican ;
- Mario Grech, cardinal maltais et secrétaire général du synode des évêques ;
- Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, représentant français ;
- Luis Antonio Tagle, cardinal philippin apprécié pour son parcours pastoral ;
- Pierbattista Pizzaballa, autre cardinal italien connu pour son rôle en Terre Sainte.
Ce conclave est également marqué par une présence accrue des « périphéries », concept cher au pape François, qui a nommé 81 % des cardinaux électeurs, rendant ce scrutin potentiellement plus imprévisible.