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À un peu moins de deux semaines des élections fédérales allemandes, le climat politique s’intensifie au Bundestag. Lors d’un récent échange parlementaire, Alexander Dobrindt, chef de groupe de la CSU, a sévèrement critiqué les Verts, les qualifiant de « plus grand obstacle à l’expulsion » des migrants.
Les échanges au Bundestag
La session du Bundestag a été marquée par des échanges animés, où Dobrindt a accusé les Verts de « double morale ». Le chancelier Olaf Scholz a brièvement changé de place durant le discours, illustrant la tension ambiante. Cette réunion était la dernière avant le scrutin du 23 février, et le débat a permis aux candidats principaux de renouveler leurs arguments.
Les critiques de Dobrindt
Dobrindt a déclaré que la coalition actuelle gouvernait « comme dans un comic » et a décrit la situation comme un « tas de décombres ». Il a précisé que la politique migratoire de la coalition n’avait pas respecté les promesses faites aux citoyens, se traduisant par une frustration croissante au sein de la population. « Les gens ne relient pas le mot ‘espoir’ à Robert Habeck, mais à ‘déclin’ », a-t-il affirmé, en faisant référence à la fermeture des centrales nucléaires.
Réactions des autres partis
Lars Klingbeil, président du SPD, a également réagi en dénonçant le discours de Friedrich Merz, chef de l’opposition. Il a qualifié ses propos de « ton de l’AfD », affirmant qu’il n’avait pas présenté de vision claire pour l’avenir du pays.
La montée des tensions avant les élections
Avec le climat politique qui se réchauffe, les partis de droite, notamment l’AfD, cherchent à capitaliser sur l’insatisfaction des électeurs. Alice Weidel, la chef de l’AfD, a elle aussi critiqué les Verts et les sociaux-démocrates, les accusant d’avoir « ruiné le pays ». Dans ce contexte, les prochaines élections promettent d’être particulièrement intenses, avec des enjeux significatifs pour l’avenir de la politique allemande.