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Élections américaines : Harris en tête à trois semaines du scrutin
À un peu plus de trois semaines des élections présidentielles aux États-Unis, les campagnes de Kamala Harris et de Donald Trump passent à la vitesse supérieure, multipliant les appels de dernière minute aux électeurs.
Nous vous proposons un récapitulatif des cinq principaux points à retenir des sept derniers jours, ainsi qu’un aperçu de la position des candidats dans les sondages.
Un aperçu des élections
- Combien de jours restants ? Il reste 23 jours avant l’élection du 5 novembre.
- Moyenne nationale des sondages : Harris légèrement en tête Au 11 octobre, l’agrégateur de sondages FiveThirtyEight montre que la vice-présidente Kamala Harris est en tête avec 2,5 points d’avance, avec un soutien de 48,5 % contre 46 % pour l’ancien président Donald Trump.
- Des surprises ? Harris, la candidate démocrate, pourrait réussir à séduire un des électorats clés de Trump : les électeurs des banlieues. Un sondage publié le 10 octobre a montré que Harris devançait son rival républicain avec 47 % contre 41 % parmi les électeurs suburbains.
Cependant, deux jours plus tard, un autre sondage a révélé que Harris pourrait connaître une baisse de soutien parmi les électeurs noirs, n’obtenant que 78 % des voix, contre 90 % pour Joe Biden en 2020.
Le cyclone Milton, un champ de bataille d’informations
Le cyclone Milton s’est rapidement intensifié en un puissant ouragan de catégorie 5 dans le golfe du Mexique, devenant l’un des ouragans les plus intenses jamais enregistrés dans le bassin atlantique.
Alors que la Floride se préparait à l’impact, les politiciens se préparaient également à affronter une vague de désinformation. Trump a fait des déclarations fausses, affirmant que le gouvernement fédéral, dirigé par des démocrates, ne faisait pas d’efforts pour aider les zones républicaines.
Le soir où Milton a frappé, le président sortant Joe Biden a réagi, dénonçant la propagation de mensonges sur la situation. « L’ancien président Trump a dirigé cette attaque de mensonges », a-t-il déclaré.
Trump et Harris s’opposent aux médias traditionnels
Harris, auparavant critiquée pour son absence sur le circuit médiatique national, a enchaîné les interviews cette semaine, contrastant avec le début de sa campagne où elle n’avait pas donné d’interviews majeures pendant des mois.
Elle a participé à plusieurs émissions, y compris un podcast populaire et des émissions de télévision. Son interview enregistrée avec 60 Minutes a également été diffusée. Toutefois, Trump a refusé de participer à une interview convenue avec la même émission.
Harris met en avant sa santé comme atout face à Trump
Les questions de santé et de compétence pèsent lourd sur la campagne électorale. Alors que Trump affronte des critiques concernant son âge, Harris, à 59 ans, est présentée comme ayant la résilience physique et mentale requise pour assumer la présidence.
Un mémorandum a souligné que Harris « possède la résilience physique et mentale requise pour mener à bien les fonctions de la présidence ».
Trump expose son agenda anti-immigrants
Cette semaine, Trump a intensifié ses attaques contre les migrants aux États-Unis, utilisant un discours de plus en plus extrême. Il a fait des déclarations mensongères sur les criminels qui traverseraient la frontière.
Sa rhétorique nativiste a suscité des critiques, certains affirmant qu’elle faisait écho à des sentiments extrémistes. Trump a promis qu’il utiliserait ses premiers jours en tant que président réélu pour expulser des « gangs sauvages » et a appelé à la peine de mort pour les migrants ayant tué des citoyens américains.
Le livre de Bob Woodward dresse un portrait peu flatteur
Le journaliste Bob Woodward, connu pour avoir révélé le scandale du Watergate, a publié un nouveau livre qui offre un aperçu peu flatteur de la relation présumée de Trump avec le président russe Vladimir Poutine.
Intitulé « War », le livre a été publié cette semaine, allégant que Trump aurait contacté Poutine à plusieurs reprises depuis son départ de la Maison Blanche. Les allégations n’ont pas été vérifiées de manière indépendante, et l’équipe de Trump a démenti ces affirmations, qualifiant Woodward d’« homme en colère ».





