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Elon Musk se plie aux exigences de la justice brésilienne
Le milliardaire américain Elon Musk, à la tête du réseau social X (anciennement Twitter), a décidé de se conformer aux réquisitions édictées par la justice brésilienne, mettant ainsi un terme à un face-à-face juridique que lui-même qualifiait de défense de la « liberté d’expression ». Cette décision intervient après le blocage de la plateforme sur le territoire brésilien le 30 août dernier.
Contexte de la suspension de X au Brésil
Suite à l’absence d’un représentant légal et à la non-modération de plusieurs comptes associés à l’extrême droite, un juge de la cour suprême brésilienne avait ordonné la suspension du réseau social, entraînant une perte significative d’utilisateurs pour la plateforme, soit environ 22 millions d’utilisateurs actifs. Cette situation a conduit Musk à reconsidérer sa position initiale.
Des engagements pris par Elon Musk
Selon les informations relayées par le New York Times, Elon Musk a promis de nommer un représentant légal et de supprimer les comptes identifiés par la cour suprême brésilienne. En outre, il est également question de s’acquitter d’une amende s’élevant à 913 000 dollars, marquant un retournement de situation notable dans cette affaire complexe.
Un épisode marqué par des tensions politiques
Ce développement pourrait marquer la fin d’une lutte de trois semaines où Musk argumentait vouloir protéger la liberté d’expression en évitant de bannir des contenus et comptes d’extrême droite. La polémique a atteint son paroxysme lorsque X a brièvement réapparu au Brésil malgré la suspension judiciaire, grâce à l’intervention de Cloudflare. Le réseau social avait alors présenté cela comme une erreur « involontaire et temporaire », tandis que le juge à l’origine de la décision ne mâchait pas ses mots, dénonçant les efforts « malveillants » de Musk pour contourner ses obligations.
Les conséquences sur X et la montée de concurrents
Lors d’une escalade de tensions, Elon Musk a même vilipendé le juge Alexandre de Moraes, le traitant de « Voldemort » et de « dictateur maléfique ». Ce dernier, quant à lui, plaidait pour une régulation stricte contre la diffusion de fausses informations sur la plateforme. À l’heure actuelle, X reste inaccessible au Brésil, mais les utilisateurs pourraient voir leurs comptes rétablis prochainement.
Cet imbroglio a par ailleurs favorisé la montée de Bluesky, un concurrent de X, qui a enregistré un afflux significatif d’utilisateurs brésiliens.