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Emmanuel Macron et son nouveau Premier ministre : entre tâtonnements et temporisations

by Sara
Emmanuel Macron et son nouveau Premier ministre : entre tâtonnements et temporisations

Nouveau Premier ministre Emmanuel Macron : entre tâtonnements et temporisations

Emmanuel Macron, souvent perçu comme un « procrastinateur », pourrait prolonger l’incertitude politique en France. Alors qu’il a invité les chefs de partis et de groupes parlementaires à l’Élysée à partir du 23 août, le président pourrait choisir de temporiser jusqu’à la fin des Jeux paralympiques pour désigner un nouveau gouvernement.

Un calendrier en suspens

Un peu plus d’un mois après la débâcle des élections législatives et la démission de Gabriel Attal, Emmanuel Macron semble hésiter sur le moment opportun pour agir. Dans une Assemblée nationale où aucune majorité absolue ne peut être constituée, le chef de l’État fait face à une situation délicate. Il a évoqué une « trêve olympique », reportant la nomination d’un Premier ministre à la mi-août, après des échanges avec les partis politiques.

Les enjeux des discussions à l’Elysée

C’est donc à l’Élysée que le président a convié, à partir du 23 août, les dirigeants des groupes parlementaires pour des discussions cruciales. Toutefois, la fin de la trêve n’est pas assurée. Selon des sources proches d’Emmanuel Macron, la suite dépendra du contenu des échanges.

Lucie Castets écartée ?

Le processus de nomination d’un nouveau Premier ministre semble particulièrement complexe. Malgré une volonté d’alternance affichée lors des élections du 7 juillet, Lucie Castets, candidate du Nouveau Front Populaire (NFP), semble avoir été écartée, face à une probable motion de censure.

Pour éviter cette situation, le camp présidentiel envisage un accord avec la droite et souhaite également que certaines factions du centre-gauche se distancent de la coalition de gauche, notamment de La France insoumise (LFI) dirigée par Jean-Luc Mélenchon.

L’initiative des Insoumis

Les Insoumis, toujours proactifs, ont récemment lancé une initiative en brandissant l’article 68 de la Constitution et en menaçant de destituer Emmanuel Macron. Cependant, cette action a rapidement été contestée par ses partenaires de gauche, rendant LFI encore plus isolée.

Un gouvernement attendu après les Jeux paralympiques

Face à ces circonstances, Emmanuel Macron pourrait adopter une approche par étapes. Selon Politico, la première phase pourrait consister à nommer un Premier ministre dès le 26 août, puis à temporiser jusqu’au 8 septembre, date de la conclusion des Jeux paralympiques, avant de former le gouvernement complet.

Cet agencement, bien que surprenant, pourrait s’expliquer par la nécessité de prendre le temps pour former une équipe gouvernementale stable après la désignation du Premier ministre, comme l’a souligné le politologue Roland Cayrol.

Les possibles successeurs de Gabriel Attal

Les spéculations autour des noms potentiels pour remplacer Gabriel Attal s’intensifient. Par exemple, des personnalités comme Xavier Bertrand, Jean-Louis Borloo ou encore Michel Barnier ont été mentionnées. Du côté du centre-gauche, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve fait également partie des discussions, bien que soumis aux objections des Insoumis.

Un autre nom qui circule fréquemment est celui de Karim Bouamrane, maire socialiste de Saint-Ouen. Selon des experts, son profil pourrait surprendre tout en rendant les socialistes et les Insoumis mal à l’aise, notamment en raison de ses critiques à l’égard de LFI et de son approche militante.

Un avenir politique flou

Alors que les prétendants à Matignon continuent d’affluer, la véritable question demeure : comment se structurera la coalition gouvernementale qui parviendra au pouvoir ? Sur ce point, les incertitudes persistent, laissant présager des discussions encore tumultueuses à venir.

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