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Le réseau social X fait l’objet d’une enquête de la justice italienne pour évasion fiscale, selon une source judiciaire contactée par l’AFP. Cette investigation, menée par le parquet de Milan, concerne la période où la plateforme était encore connue sous le nom de Twitter. Elle succède à une précédente enquête, clôturée en avril 2024, qui portait spécifiquement sur la société Twitter UK.
Détails de l’enquête
Le parquet de Milan a ouvert une enquête pour un délit d’*« omission de déclaration »* des revenus réalisés en Italie entre 2016 et 2022. L’objectif serait de se soustraire à la TVA. Selon les estimations de la police financière italienne, X pourrait devoir environ 12,5 millions d’euros à l’État italien pour ces manquements.
Réaction de l’entreprise
À ce jour, l’entreprise n’a pas encore réagi à ces accusations. Il est à noter que depuis octobre 2022, X est détenu par Elon Musk, qui l’a acquis pour 44 milliards d’euros.
Contexte et précédents
Ce n’est pas le premier géant de la technologie américaine à être suspecté d’évasion fiscale par le fisc italien. L’année dernière, Meta, la maison mère d’Instagram et de Facebook, avait également été visée par une enquête similaire. Le parquet de Milan avait alors accusé Meta d’omission de déclaration de revenus à hauteur de 3,99 milliards d’euros pour la période 2015-2021, entraînant une TVA de 887,6 millions d’euros que l’entreprise a fermement contestée.
Google a également été dans le viseur des autorités italiennes. Selon le parquet, Google Ireland Limited a *« omis de présenter la déclaration annuelle de revenus réalisés en Italie »* entre 2015 et 2019, notamment pour la vente d’espaces publicitaires. Contrairement à X, Google a réglé la situation en payant 326 millions d’euros pour mettre un terme à son conflit avec le fisc italien.
