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Les États-Unis ont récemment justifié leur décision d’envoyer des mines antipersonnel en Ukraine, une mesure visant à freiner les avancées des troupes russes dans l’est du pays.
Une justification des États-Unis
Lors d’une déclaration faite le 20 novembre, l’administration Biden, généralement critique envers ces armes en raison des risques qu’elles représentent pour les civils, a expliqué que cette aide militaire était nécessaire face à la stratégie changeante des forces russes. Lloyd Austin, le secrétaire à la Défense, a observé que les troupes russes avancent désormais à pied, ce qui nécessite des réponses tactiques adaptées.
Aide militaire significative
Cette livraison fait partie d’un nouveau paquet d’aide militaire américain pour l’Ukraine, d’une valeur d’environ 275 millions d’euros, qui inclut également des munitions pour systèmes d’artillerie et divers équipements.
Cette décision intervient après que Washington a donné son feu vert à Kiev pour utiliser des missiles longue portée de fabrication américaine, une escalade qui a suscité des inquiétudes à Moscou.
Réactions des ONG
La Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL) a dénoncé cette décision qu’elle considère comme désastreuse, affirmant qu’elle s’efforcera de convaincre les États-Unis de revenir sur leur choix. Ce revirement est d’autant plus frappant que le président Biden avait promis en 2022 d’interdire leur utilisation, sauf dans certaines régions spécifiques.
Une différence avec les mines russes
Les mines antipersonnel fournies par les États-Unis sont décrites comme « non persistantes », c’est-à-dire qu’elles sont équipées de dispositifs d’autodestruction. Lloyd Austin a assuré que ces mines ne représenteraient pas une menace à long terme pour les civils, car elles perdent leur efficacité après un certain temps.
En revanche, les mines déployées par la Russie, dont le nombre est estimé à deux millions, restent une menace durable sur le territoire ukrainien.
Les implications de cette décision
Alors que le soutien américain à l’Ukraine est scruté à l’approche de l’élection présidentielle de 2024, des questions se posent quant à la continuité de cette aide sous la présidence potentielle de Donald Trump, qui a promis de mettre fin rapidement au conflit.