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Erdogan prêt à inviter Assad en Turquie pour renouer les liens
Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré qu’il pourrait inviter le Président syrien, Bachar al-Assad, à visiter la Turquie « à tout moment », ce que l’Agence France-Presse considère comme un signe d’amélioration des relations entre Ankara et le régime syrien après une rupture depuis le début de la révolution syrienne en 2011.
Erdogan a indiqué aux journalistes dans l’avion qui le ramenait de Berlin, où il avait assisté au match entre la Turquie et les Pays-Bas dans le cadre de la Coupe d’Europe de football, que son pays attendait du Président syrien Bachar al-Assad une initiative pour améliorer les relations avec la Turquie, afin de pouvoir y répondre de manière adéquate.
Il a ajouté que maintenant nous sommes à un stade où dès que Bachar al-Assad prendra une initiative pour améliorer les relations avec la Turquie, nous répondrons de manière adéquate.
Erdogan a également évoqué la médiation menée par le Président russe Vladimir Poutine et le Premier Ministre irakien Mustafa al-Kadhimi, soulignant que chacun avait une approche sur ce sujet.
Rétablir les relations turco-syriennes
En mai de l’année dernière, le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait annoncé qu’il envisageait d’inviter le Président syrien, Bachar al-Assad, ainsi que le Président russe Vladimir Poutine en Turquie, dans le cadre d’une initiative visant à restaurer les relations entre Ankara et Damas.
Une semaine auparavant, le Président turc avait déclaré qu’il n’y avait aucune raison de ne pas entretenir des relations avec la Syrie, laissant entendre qu’il n’excluait pas la possibilité de rencontrer son homologue syrien pour aider à restaurer les liens entre les deux pays.
Ankara avait rompu ses relations avec Damas après le début de la révolution syrienne en 2011, soutenant les opposants au régime d’Assad.
Conflit en Syrie et implications pour la Turquie
Lors des années suivantes, la Turquie a mené plusieurs opérations militaires transfrontalières contre les combattants des Unités de Protection du Peuple (YPG) kurdes, qu’elle accuse d’être liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de menacer sa sécurité nationale. Elle a instauré une « zone de sécurité » dans le nord de la Syrie où des forces turques sont actuellement déployées.
Alors qu’Erdogan a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de normaliser les relations avec la Syrie, des responsables syriens ont lié cette normalisation au retrait par la Turquie de ses forces du nord-ouest de la Syrie, contrôlé par l’opposition.
En avril 2023, les directeurs du renseignement de l’Iran, de la Russie, de la Syrie et de la Turquie ont tenu des pourparlers dans le cadre des efforts de reconstruction des relations turco-syriennes après des années d’hostilité.
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