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États-Unis : nouvelle caution jusqu’à 15 000 $ pour certains demandeurs de visas

by charles
Certains étrangers devront payer jusqu’à 15 000 dollars pour entrer aux États-Unis
États-Unis, Burundi, pays européens, Afrique

Les États-Unis mettent en place un nouveau dispositif visant à renforcer le contrôle des étrangers souhaitant entrer sur leur territoire. Dans le cadre d’un projet pilote annoncé lundi par le département d’État, certains ressortissants devront désormais verser une caution pouvant s’élever jusqu’à 15 000 dollars pour obtenir un visa, une mesure qui s’inscrit dans la continuité des efforts américains pour lutter contre l’immigration illégale.

Une mesure ciblée pour contrôler la durée de séjour

Ce programme, d’une durée initiale de 12 mois, concerne aussi bien les voyages touristiques que professionnels. Son objectif principal est de s’assurer que les demandeurs de visas respectent la durée de leur séjour, en évitant que certains ne restent clandestinement aux États-Unis après l’expiration de leur visa. Selon le département d’État, cette initiative vise à renforcer la sécurité nationale et à faire respecter la législation migratoire américaine.

Les pays concernés et les enjeux

Les autorités américaines n’ont pas dévoilé la liste précise des pays visés, mais indiquent que cette mesure concerne « environ 500 000 personnes » ayant dépassé leur temps de séjour en 2023. La plupart de ces ressortissants viendraient d’une quarantaine de pays en Europe et d’autres régions, notamment ceux bénéficiant d’un programme d’exemption de visa de 90 jours. Au fil des mois, Washington a durci ses conditions d’octroi de visas à l’encontre de plusieurs nations, particulièrement en Afrique, en réaction à une croissance de l’immigration clandestine.

Washington DC

Des mesures répressives et controversées

En parallèle, les États-Unis ont suspendu la délivrance de visas pour le Burundi, invoquant des violations répétées, accentuant ainsi leur politique de durcissement contre certains pays pauvres ou dont la coopération migratoire est jugée insuffisante. Depuis son retour remarqué au pouvoir en janvier, Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité absolue, notamment à travers des mesures restrictives et une augmentation des contrôles.

Selon l’ONG Human Rights Watch, ces politiques ont souvent des conséquences pénalisantes et déshumanisantes. Alors que l’administration américaine poursuit ses efforts pour renforcer la sécurité, ces dispositions suscitent aussi de nombreuses critiques concernant leur impact sur les droits des migrants et la coopération internationale en matière d’immigration.

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