Table of Contents
Pour la 69e édition du Concours Eurovision de la chanson qui se tiendra à Bâle en 2025, la Suisse mise sur un trio d’animatrices de renom : Michelle Hunziker, Hazel Brugger et Sandra Studer. Ensemble, elles promettent de mettre en lumière la Suisse sous un angle inédit et moderne, mêlant complicité, humour et passion pour la musique.
Un trio d’animatrices à la complicité immédiate
Leur première rencontre en janvier 2025 a révélé une alchimie naturelle et sans effort. Michelle Hunziker, Hazel Brugger et Sandra Studer partagent non seulement des valeurs humaines chaleureuses, mais aussi une complicité qui ne laisse aucun doute sur leur entente. Entre elles, le courant passe avec aisance, unis par la bienveillance et le plaisir d’être ensemble, que ce soit sur scène ou en dehors.
Hazel Brugger évoque même un « coup de foudre amical », affirmant qu’animer l’Eurovision ou partir en camping avec Michelle et Sandra est pour elle équivalent. Sandra Studer souligne la force de leur union, notamment à travers leurs huit filles respectives, témoignant de la puissance du lien féminin dans ce trio dynamique.
Eurovision 2025 : un rêve et une opportunité pour les animatrices
Pour Michelle Hunziker, l’Eurovision représente le rêve absolu dans l’univers du divertissement. Passionnée de musique et forte d’une expérience dans de nombreuses émissions musicales, elle avoue n’avoir jamais imaginé animer ce concours prestigieux, surtout après la victoire suisse en 2024 avec Nemo et sa chanson « The Code ». À 48 ans, elle savoure cette opportunité unique et se réjouit d’incarner ce rôle sur scène.
Hazel Brugger met en lumière la nature particulière des Suisses, souvent perçus comme neutres et réservés, et considère le concours comme une occasion de briser ces stéréotypes, libérant émotions et authenticité.
Sandra Studer, ancienne candidate suisse en 1991, partage une expérience riche et historique. Son parcours, de participante à commentatrice, illustre un attachement profond à l’Eurovision, qu’elle décrit comme un tremplin professionnel majeur et une aventure humaine inoubliable.
Souvenirs marquants et anecdotes autour de l’Eurovision
Le souvenir le plus fort de Sandra reste sa participation à l’édition de 1991 en Italie, où le concours avait un format bien différent : pas de demi-finales, une vingtaine de pays seulement, un orchestre live et des chansons dans les langues nationales. Une époque qu’elle évoque avec nostalgie et passion, soulignant l’intensité de ce premier grand pas sur scène.
Michelle Hunziker, fascinée par cette aventure, se considère comme « la page Wikipédia humaine » de l’Eurovision grâce à Sandra. Elle fait également le parallèle avec le festival de Sanremo, qu’elle a animé en 2007, et qui est aujourd’hui très lié à l’Eurovision en Italie.
Hazel Brugger confie que regarder l’Eurovision est pour elle un moment social important, rappelant comment ce concours a été à l’origine de nouvelles amitiés lors d’une soirée en 2017 à Cologne.
Une image moderne de la Suisse au cœur du show
Le trio d’animatrices, toutes trois femmes, souhaite bousculer les codes traditionnels helvétiques. Hazel Brugger souligne la modernité de ce choix et promet un humour teinté d’autodérision, particulièrement autour des clichés suisses. Michelle Hunziker espère que cette 69e édition révélera une autre facette de la Suisse, loin des stéréotypes habituels.
Sandra Studer rappelle le lien historique de la Suisse avec l’Eurovision, dès ses débuts en 1956, en tant que projet de paix. Cette philosophie sera mise en avant à travers la célébration de la diversité culturelle et linguistique européenne, portée par la musique comme langage universel.
La démocratie suisse, notamment le goût pour le vote, sera également un thème sous-jacent, incarnant un pays à la fois traditionnel et ouvert d’esprit.
Multilinguisme et dimension politique de l’Eurovision
Michelle Hunziker, Hazel Brugger et Sandra Studer maîtrisent le suisse allemand et l’italien pour la première, ainsi que le français appris à l’école. Elles prévoient d’utiliser ces trois langues nationales, tout en privilégiant l’anglais pour assurer la compréhension internationale.
Concernant l’aspect politique, les animatrices insistent sur le caractère pacifique du concours et souhaitent qu’il reste un espace d’émotions positives, de rassemblement et de célébration de la diversité musicale. Elles reconnaissent les tensions actuelles dans le monde, mais espèrent que l’Eurovision servira de bulle artistique pour offrir un répit au public européen.