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Des familles des détenus bloquent une rue à Tel Aviv pour la paix
Des familles de prisonniers israéliens, accompagnées de leurs partisans, ont bloqué ce matin, jeudi, l’axe principal Ayalon à Tel Aviv, perturbant la circulation. Elles ont exprimé leur demande d’un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas.
Appel à l’action et critiques à l’égard du gouvernement
Ainsi, la journaliste d’Al Jazeera a rapporté que les familles des prisonniers réclamaient des négociations pour établir un échange de prisonniers. Selon les déclarations d’Eynav Tsingoker, la mère d’un des détenus, son fils Matan, ainsi que 114 autres otages, sont retenus depuis 300 jours dans les tunnels du Hamas à cause de l’attitude de Benjamin Netanyahu, qu’elle accuse de bloquer les négociations.
Le chef de l’opposition pèse sur la situation
Yair Lapid, le leader de l’opposition israélienne, a suggéré qu’une vision claire pourrait être élaborée pour mettre fin à la guerre actuelle et former un nouveau gouvernement. Dans un post sur le réseau social X, il a affirmé qu’il était possible d’envisager une autre voie en procédant à un échange de prisonniers pour libérer ceux qui sont retenus dans la bande de Gaza.
Tensions politiques et menaces au sein du gouvernement
Les familles des détenus et l’opposition accusent Netanyahu de créer des obstacles à la conclusion d’un accord d’échange de peur de voir son coalition gouvernementale se désintégrer. Des ministres d’extrême droite menacent de quitter le gouvernement si un accord mettrait un terme à la guerre.
Négociations difficiles sous l’égide de médiateurs
Actuellement, des négociations indirectes sont en cours entre le Hamas et Entité sioniste, médiées par le Qatar, l’Égypte, et les États-Unis, avec l’objectif d’établir un cessez-le-feu et d’organiser des échanges de prisonniers. Cependant, des factions palestiniennes affirment qu’Entité sioniste et ses alliés ne souhaitent pas mettre fin à la guerre sur Gaza pour le moment, et cherchent à gagner du temps avec la négociation, espérant que Netanyahu puisse tirer des bénéfices de la situation militaire.
Les conséquences tragiques de la guerre
Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne, soutenue par les États-Unis, a mené une offensive sur la bande de Gaza qui a causé plus de 130 000 victimes, dont de nombreux enfants et femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus. Le conflit a laissé la région dans un état de destruction considérable et de famine, entraînant la mort de nombreux enfants.
Response internationale et exhortation à la paix
Tel Aviv poursuit ses opérations militaires, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité demandant un arrêt immédiat, ainsi que les ordres de la Cour internationale de justice appelant à des mesures pour prévenir des actes d’extermination et améliorer les conditions humanitaires à Gaza.