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Neuf agents du FBI ont intenté une action en justice contre le ministère de la Justice, qu’ils accusent d’orchestrer une « purge » à l’encontre des employés ayant participé aux enquêtes relatives à Donald Trump. Cette procédure vise à contester une directive qui obligerait les agents à remplir un questionnaire sur leur implication dans les enquêtes sur l’assaut du Capitole en janvier 2021 et sur la résidence de Trump à Mar-a-Lago, en Floride.
Des accusations de représailles
Les agents affirment que cette directive constitue une mesure illégale et répressive. Dans leur plainte, ils demandent au tribunal de bloquer la création d’une liste des agents impliqués dans les investigations liées aux événements du 6 janvier et à la détention illégale de documents classifiés par Donald Trump après son mandat à la Maison Blanche.
Risques pour les agents et leurs familles
Les plaignants, qui n’ont pas été identifiés pour des raisons de sécurité, soulignent qu’ils ont été instruits de remplir un questionnaire visant à « identifier leur rôle précis » dans ces enquêtes. Ils craignent que la liste obtenue soit utilisée pour licencier certains agents ou pour leur imposer d’autres sanctions. De plus, ils expriment des inquiétudes quant à la sécurité de leurs familles, craignant des représailles de la part des personnes ayant été condamnées pour leur participation à l’émeute du Capitole, qui ont depuis obtenu des grâces.
Contexte des grâces présidentielles
Depuis son retour sur la scène politique, Donald Trump a accordé des grâces à plus de 1 500 personnes impliquées dans l’assaut du Capitole, une action perçue comme un moyen d’échapper à des poursuites judiciaires pour bloquer la certification de la victoire de Joe Biden.
La voix des agents du FBI
Les neuf agents à l’origine de cette procédure affirment représenter au moins 6 000 de leurs collègues qui ont participé aux enquêtes. Ils rappellent que plusieurs responsables ayant pris part aux poursuites contre Trump ont récemment été licenciés, ce qui alimente encore davantage leurs préoccupations. L’ancien directeur du FBI, Christopher Wray, a démissionné suite à la réélection de Donald Trump, et ce dernier a nommé Kash Patel, un fervent soutien, à sa place, lui promettant de protéger les agents contre toute forme de représailles politiques.