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Le club de football de l’OGC Nice fait face à des sanctions suite à la décision de fermer temporairement une tribune de son stade, l’Allianz Riviera. Cette mesure fait suite à l’affichage d’une banderole controversée par les supporteurs lors du match contre l’Olympique de Marseille, qui a suscité une vive polémique.
Fermeture de la tribune populaire sud
La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé, mercredi 29 janvier, la fermeture à titre conservatoire de la tribune populaire sud. Cette décision a été prise en raison de la gravité des faits et du risque de réitération. Un rapport est en cours de rédaction, et la décision finale sera rendue lors de la séance prévue le mercredi 12 février.
Les réactions face à la polémique
Lors du match Nice-OM, des chants homophobes et sexistes ainsi que des banderoles racistes ont été dénoncés. L’une des banderoles affichait : « Le soleil se couche sur la ville de Nice… Que la chasse aux rats commence ». En réponse à ces comportements, une enquête a été ouverte pour provocation à la haine ou à la violence lors d’un événement sportif, confiée à la police judiciaire de Nice.
La position du président de l’OGC Nice
Jean-Pierre Rivère, président de l’OGC Nice, a exprimé son attente de sanctions, affirmant : « On ne peut pas ne pas avoir de sanctions. Leur nature est un autre débat ». Mercredi soir, il a été auditionné par la commission de discipline en visioconférence et doit également être interrogé par la police. Il a précisé avoir été informé des banderoles le dimanche après-midi et a réitéré son opposition à de tels messages incitant à la haine.
Les déclarations du préfet
Dans ses vœux à la presse, le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, a condamné cette « dérive inacceptable dans le foot ». Il a souligné la nécessité de responsabiliser davantage les clubs et a qualifié le contenu de la banderole de « glaçant », affirmant qu’elle n’aurait jamais dû être acceptée.
Image du match