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Le festival d’Annecy, qui se tient chaque année, est un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’animation. Pour sa 49e édition, il attire près de 18 200 accrédités provenant de 118 pays. Cependant, l’événement met en lumière une crise profonde qui affecte le secteur de l’animation en France, une situation analysée par Marcel Jean, le directeur artistique du festival.
Un contexte difficile pour l’animation française
Depuis sa création en 1960, le festival d’Annecy a offert un aperçu privilégié des évolutions du secteur de l’animation. Marcel Jean, en tant que délégué artistique depuis 2013, a pu observer les transformations du marché international, mais cette année, la crise est plus marquée que jamais. Les commandes des plateformes américaines se font rares, entraînant des conséquences désastreuses pour plusieurs studios.
Les répercussions sur les studios d’animation
En 2024, la situation des studios d’animation en France a été alarmante. Le Technicolor Group a été vendu à la découpe, tandis que les studios Solid Anim Paris et Digital District ont été placés en redressement judiciaire. Par ailleurs, le studio TeamTO a été racheté pour éviter la liquidation. La société malouine o2o, connue pour _Idéfix et les irréductibles_, n’a pas pu surmonter cette crise.
Analyse de Marcel Jean
Marcel Jean aborde ces événements avec une préoccupation palpable. Les mouvements sur le marché illustrent une tension croissante, et le manque de soutien et de commandes vient exacerber une situation déjà précaire. Le festival d’Annecy, tout en célébrant l’animation, sert également de miroir aux défis que le secteur doit affronter.