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Un coup dur pour le piratage IPTV vient d’être porté avec la fermeture de Rare Breed TV, une plateforme qui proposait un vaste catalogue de contenus piratés. L’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE), représentant de l’industrie du divertissement, a réussi à mettre un terme à ses activités, marquant ainsi une victoire symbolique accompagnée d’un lourd règlement financier pour les opérateurs de ce service illégal.
Des activités illégales démantelées
Rare Breed TV se vantait de donner accès à plus de 28 000 chaînes de télévision en direct ainsi qu’à un catalogue de VOD de plus de 100 000 films et séries. Pendant des années, la plateforme a diffusé un large éventail de contenus protégés par le droit d’auteur sans jamais obtenir d’autorisation, mais cela appartient désormais au passé.
Suite à un accord conclu entre l’ACE et les opérateurs de Rare Breed TV, ces derniers ont accepté de cesser leurs activités illégales et de régler une indemnité financière considérable. L’ACE a pu identifier et contacter les responsables de ce réseau, qui ont décidé de coopérer pour éviter de plus lourdes sanctions.
Une fermeture incertaine
Malgré l’annonce officielle de l’ACE, il semble que la fermeture de Rare Breed TV ne soit pas encore effective. Lors de la publication de cet article, le site web était toujours accessible, proposant des abonnements variant entre 14,99 euros par mois à 74,99 euros pour une année complète.
Cette situation soulève des questions sur l’efficacité immédiate des actions de l’ACE, qui est souvent perçue comme le groupe d’intervention de l’industrie du divertissement.
Un acteur majeur dans la lutte contre le piratage
L’ACE, qui regroupe des géants comme Amazon, Apple TV+, Netflix et Disney, travaille en étroite collaboration avec des agences telles que le Département de la Justice américain et Europol pour démanteler des réseaux de piratage à l’échelle mondiale.
Depuis sa création en 2017, l’alliance a réussi à fermer de nombreux services et plateformes de piratage, tels que Uptobox et Fmovies, et a été à l’origine de la fermeture de près de 140 sites de streaming illégal en début d’année.
Un message fort pour les pirates
Cette nouvelle action de l’ACE vise à dissuader d’autres opérateurs de continuer à exploiter des services de streaming illégaux. Larissa Knapp, vice-présidente exécutive de la Motion Picture Association, a déclaré : « Cette mesure d’application de la loi envoie un message fort aux opérateurs de piratage du monde entier. L’exploitation d’un service de streaming illégal entraîne de graves conséquences, notamment des poursuites judiciaires et des sanctions financières importantes ».