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Un vol Transavia reliant Biarritz à Marrakech a été contraint d’effectuer un retour d’urgence lorsque le pare-brise du cockpit de Transavia s’est fissuré en plein vol. L’appareil a atterri sans blessés à l’aéroport de Biarritz; les masques à oxygène ont été déclenchés et les passagers ont été pris en charge. Des témoignages recueillis par Sud-Ouest et d’autres médias décrivent une scène chaotique et des mesures rapides mises en œuvre par l’équipage.
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À Biarritz, un atterrissage d’urgence après la fissure du pare-brise du cockpit de Transavia
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Le vol Transavia, reliant Biarritz à Marrakech, a été contraint de revenir environ 30 minutes après le décollage lorsque la vitre du cockpit s’est fissurée près de Saragosse, en Espagne, selon les récits des témoins cités par Sud-Ouest et Le Figaro. Les masques à oxygène ont été déclenchés et l’équipage a engagé les procédures de sécurité. « Je me suis vu mourir. Je m’y étais préparé psychologiquement », confie un passager à nos confrères de Sud-Ouest, et un autre témoin ajoute que « tout le monde était paniqué, le stewart ne parvenait pas à nous rassurer, il était lui-même très stressé ». D’après les premiers éléments, la vitre du cockpit présentait six à sept fissures sur tout le long.
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Conséquences et suivi pour les voyageurs
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À l’atterrissage, Transavia a rapidement annoncé le remboursement des passagers et les a réaffectés sur un vol le lendemain pour Marrakech; l’entreprise a pris en charge l’hébergement des voyageurs concernés. Dans son communiqué, la compagnie précise : « L’équipage a immédiatement appliqué les procédures de sécurité prévues. Tous les clients ont été pris en charge conformément à la politique de la compagnie : hébergement puis réacheminement dès le lendemain », tout en rappelant que « la sécurité de ses clients et de ses équipages reste sa priorité absolue ». Par ailleurs, La Dépêche du Midi rappelle que, la veille, 102 passagers avaient été évacués après une fuite de carburant à l’aéroport de Biarritz, illustrant une série d’incidents touchant la même plateforme.
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Contexte et suites techniques
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Des enquêtes techniques et vérifications doivent déterminer l’origine des fissures et les autorités compétentes vont poursuivre les contrôles. Le Figaro rapporte également l’expression d’un témoin privilégié : « Le pilote n’était pas bien », et d’autres passagers décrivent un vol dantesque et un atterrissage brutal. Les sources consultées convergent sur l’importance de la réaction rapide de l’équipage et sur le fait que la sécurité demeure la priorité de la compagnie.