Forces civiles dirigées par Hamdok proposent un plan pour la paix au Soudan.
Les forces civiles démocratiques coordonnées ont mis en garde contre le risque de désintégration de l’État soudanais en cas de poursuite de la guerre dans le pays, annonçant une vision pour mettre fin à ce conflit.
Cette déclaration a été faite dans un communiqué publié vendredi par la coordination dirigée par l’ancien Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, à la suite des réunions de son organe directeur dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
Le communiqué a déclaré : « Nous sommes à quelques jours de la fin de la première année de la guerre du 15 avril, une guerre qui n’a apporté que ruine, division et destruction à notre pays. »
Il a noté que la guerre a conduit à la mort de dizaines de milliers de civils et militaires, a déplacé des millions d’entre eux, a détruit les infrastructures et les capacités militaires, et a déchiré le tissu social.
Le communiqué a ajouté : « Le spectre de la famine se profile maintenant menaçant des millions de Soudanais de famine. »
Il a averti que chaque jour qui passe rapproche le pays d’un point de non-retour ; la prolifération de milices, la propagation des armes, les divisions sociales acérées et les interférences extérieures négatives vont entraîner la désintégration de l’État et sa disparition totale.
Décisions et recommandations
La réunion de coordination a abouti à des décisions et recommandations comprenant sa vision pour mettre fin à la guerre et reconstruire l’État soudanais.
Le communiqué a mentionné parmi les recommandations la pression exercée sur les parties en conflit pour sécuriser et ouvrir des voies (routes) pour la livraison de l’aide humanitaire et assurer la protection des travailleurs humanitaires.
Il a souligné le soutien à tous les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu, suivi d’un arrêt complet des hostilités menant à la fin de la guerre et à la mise en place d’un processus politique conduisant à une solution politique globale.