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Formation d’une Gouvernement Parallel au Soudan par les Forces Rapides

by Sara
Soudan

Formation d’un Gouvernement Parallel au Soudan par les Forces Rapides

Les politiciens soudanais Elhadi Idriss et Ibrahim El-Mirghani ont déclaré à Reuters que les Forces de soutien rapide ont signé un pacte avec des groupes politiques et armés alliés samedi soir pour former un « Gouvernement de paix et d’unité » dans les territoires qu’ils contrôlent.

Annonciation de la Formation du Gouvernement

Elhadi Idriss, ancien responsable et président du Front révolutionnaire soudanais, a indiqué que la formation du gouvernement sera annoncée dans le pays dans les jours à venir. Idriss et El-Mirghani sont parmi les signataires du pacte, aux côtés d’Abdel Aziz al-Hilu, président du « Mouvement populaire – Nord », dont les troupes contrôlent de vastes territoires dans l’État du Kordofan du Sud.

Réactions Internationales

Une telle gouvernement, qui suscite déjà des inquiétudes de la part des Nations Unies, ne devrait pas bénéficier d’une large reconnaissance internationale. Selon le texte du pacte, les signataires conviennent que le Soudan doit être « un État laïque, démocratique et décentralisé » avec une armée nationale unique, tout en préservant le droit des groupes armés à exister.

Objectifs du Nouveau Gouvernement

Le pacte stipule que les missions du gouvernement incluent l’unification du pays et la fin de la guerre, des objectifs que le gouvernement allié à l’armée, basé à Port-Soudan, n’a pas réussi à atteindre.

Contexte des Négociations

Les discussions, qui ont commencé la semaine dernière, ont été accueillies par des critiques venant du Soudan et des reproches internes au Kenya à l’encontre du président William Ruto pour avoir impliqué le pays dans un conflit diplomatique. En réponse, le gouvernement soudanais a rappelé son ambassadeur de Nairobi, bien que le ministère des Affaires étrangères kényan ait confirmé son engagement à rester neutre face à la crise soudanaise.

Sanctions et Conflits Antérieurs

Les États-Unis ont imposé des sanctions plus tôt cette année à Mohammed Hamdan Daglo (Hamidti), le chef des Forces de soutien rapide, accusé de violations à grande échelle, y compris des actes de génocide. Hamidti avait précédemment partagé le pouvoir avec l’armée et des politiciens civils dans le cadre d’un accord qui a suivi le renversement d’Omar el-Béchir en 2019. Les deux forces ont pris le contrôle des politiciens civils lors d’un coup d’État en 2021, déclenchant une guerre entre elles due à des désaccords sur leur intégration durant une phase de transition visant à établir un gouvernement démocratique.

Conséquences Humanitaires

La guerre a causé des destructions massives à travers le pays, entraînant une crise humanitaire « sans précédent » et poussant la moitié de la population à la famine.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/2/23/%d8%b1%d9%88%d9%8a%d8%aa%d8%b1%d8%b2-%d8%a7%d9%84%d8%af%d8%b9%d9%85-%d8%a7%d9%84%d8%b3%d8%b1%d9%8a%d8%b9-%d8%aa%d9%88%d9%82%d8%b9-%d9%85%d9%8a%d8%ab%d8%a7%d9%82%d8%a7

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