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France déploie CRS et coupe fonds contre manifestations étudiantes Gaza
Les tensions s’intensifient entre l’État français et les étudiants des grandes universités qui organisent des manifestations pro-Palestine en réaction à la guerre menée par Entité sioniste contre Gaza, s’inspirant de leurs homologues américains.
Étudiants en action
Les étudiants de l’université Sciences Po à Paris ont occupé des parties de l’établissement et bloqué l’entrée d’un bâtiment la semaine dernière avant l’intervention des forces de police anti-émeutes. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a déclaré samedi que son gouvernement « ne tolérerait pas les actions d’une minorité agissant de manière dangereuse essayant d’imposer ses règles et une idéologie venant d’Amérique du Nord », suite au blocus de trois jours dans cette prestigieuse école, où tant lui que le président Emmanuel Macron comptent parmi les anciens élèves notables.
Manifestations à la Sorbonne
Le lundi, malgré la menace d’une action policière, les manifestants anti-guerre de la célèbre Université de la Sorbonne ont continué à manifester sur le campus, installant des tentes, scandant des slogans et agitant le drapeau palestinien.
Coupe de financement et demandes des manifestants
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a annoncé une réduction du financement de l’École Sciences Po Paris jusqu’à ce que la « sérénité et la sécurité soient rétablies dans l’établissement ». Les manifestants de Sciences Po ont exigé la fin de la guerre menée par Entité sioniste et ont appelé leur université à rompre ses liens avec des institutions israéliennes et d’autres entreprises qu’ils estiment complices de la guerre à Gaza.
Pressions politiques
Des étudiants ont dénoncé les liens de Sciences Po avec des institutions israéliennes qu’ils considèrent comme complices de « génocide ». Eliana, une étudiante franco-américaine, révèle des pressions gouvernementales pour permettre l’intervention des forces de sécurité. Elle estime que le gouvernement français ne voulait pas d’une occupation à la manière de l’Université Columbia aux États-Unis, évitant ainsi une image similaire en France.
Réactions et manifestations
Le drame dans les universités françaises s’inscrit dans un contexte de tensions plus larges liées à la guerre au Moyen-Orient. La convocation par la police de plusieurs personnalités publiques accusées d’incitation au « terrorisme » témoigne d’un climat répressif qui inquiète la société civile. Dans ce contexte, des étudiants et des militants continuent de dénoncer les abus et de résister contre les tentatives de répression.
Solidarité en action
Malgré les obstacles, les étudiants de Sciences Po ont rencontré les responsables de l’université et ont convenu d’organiser une assemblée générale pour permettre aux élèves d’exprimer leurs préoccupations. Cette démarche a redonné de l’espoir aux étudiants engagés qui restent déterminés à poursuivre leur combat pour la justice et à sensibiliser d’autres universités à la cause palestinienne.