Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé le 28 juillet avoir requis un nouveau mandat d’arrêt international contre l’ancien président syrien Bachar Al Assad, suite à des attaques chimiques ayant causé la mort de plusieurs civils en 2013 en Syrie. Cette démarche intervient après l’annulation d’un premier mandat d’arrêt par la Cour de cassation le vendredi précédent.
Selon le Pnat, Bachar Al Assad, qui n’est plus protégé par l’immunité présidentielle depuis son renversement en décembre 2024, est désormais ciblé pour sa responsabilité dans des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre liés à l’usage d’armes chimiques. La requête de mandat d’arrêt inclut également une diffusion internationale afin d’assurer sa traque mondiale.
Ce nouvel acte judiciaire s’inscrit dans un contexte de poursuites internationales visant à faire la lumière sur les responsabilités dans le conflit syrien, marqué par l’usage d’armes chimiques et des violations de droits humains. La démarche du parquet montre une volonté renouvelée de tenir responsables les dirigeants présumés de ces atrocités, même plusieurs années après les faits.
Plus d’informations sont attendues concernant la procédure en cours et l’impact de cette décision sur les acteurs internationaux impliqués dans la justice face aux crimes en Syrie.