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Des documents gouvernementaux liés au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage ont été retrouvés dans un hôtel de l’Alaska, révélant des détails inédits sur l’organisation des rencontres et des numéros de téléphone d’employés américains. L’affaire soulève des questions sur la gestion des informations sensibles entourant la rencontre du 15 août.
Découverte des documents
Selon Le Monde, la radio publique américaine (NPR) a publié des extraits d’un dossier de huit pages qui précise avec précision les lieux des réunions tenues à Anchorage entre les deux présidents. Les documents porteraient des marques indiquant qu’ils proviennent du département d’État américain.
La radio a rapporté que les pages ont été retrouvées vendredi matin dans le centre d’affaires d’un hôtel en Alaska. Elles auraient été laissées à l’arrière d’une imprimante de l’établissement, d’où leur découverte.
La découverte intervient alors que les autorités et observateurs s’interrogent sur la sécurité des documents relatifs aux déplacements et aux contacts présidentiels.
Le déjeuner prévu lors du sommet en Alaska, décrit dans le document, a finalement été annulé. (Al Jazeera)
Contenu révélé
Le dossier de huit pages contient plusieurs types d’informations opérationnelles et logistiques. Parmi les éléments identifiés :
- Descriptions précises des lieux et des horaires des réunions organisées le 15 août à Anchorage.
- Pages 2 à 5 listant des noms et les numéros de téléphone de trois employés américains.
- Des indications phonétiques pour la prononciation des noms des responsables russes attendus, y compris la mention explicite du « président Poutine ».
- Les pages 6 et 7 détaillant le programme et la liste des invités pour un déjeuner officiel, ainsi que l’ordre des plats prévu — un déjeuner finalement annulé.
Ces informations, bien qu’« administratives » en apparence, peuvent compromettre la confidentialité des échanges et la sécurité des personnes impliquées.
Contexte et précédents
Le Monde a rappelé une erreur antérieure impliquant des responsables de la sécurité nationale américains. En mars, des responsables auraient ajouté par inadvertance le rédacteur en chef du magazine The Atlantic à une discussion de groupe sur l’application Signal concernant des frappes militaires imminentes au Yémen.
Cette nouvelle découverte alimente le débat public sur les procédures de manipulation et de protection des documents officiels. Elle met en lumière la nécessité d’une vigilance renforcée autour des informations sensibles, surtout lors de rencontres au plus haut niveau diplomatique.
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