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Fusillade meurtrière à Midtown Manhattan : une attaque isolée dans un gratte-ciel de luxe
Le lundi 28 juillet 2025, un homme armé a semé la panic dans le centre d’affaires de New York, en tirant sur plusieurs personnes dans un imposant immeuble situé au 345 de la Park Avenue. L’attaque a causé la mort de quatre victimes, dont un policier, et laissent une cinquième personne dans un état critique, avant que le tireur ne se donne la mort au 33e étage, selon la police de la ville.
Les premiers rapports indiquent que l’individu, originaire de Las Vegas et présentant des antécédents de problèmes psychiatriques, aurait agi seul. La scène a été rapidement sécurisée par des centaines de policiers lourdement équipés, comprenant notamment des agents en gilets pare-balles et armes lourdes, assistés par une importante équipe d’ambulances. Les caméras de surveillance ont capturé l’image du suspect descendant d’une voiture noire, armé d’un fusil d’assaut M-4, pénétrant dans le bâtiment avant de tirer sur un policier pour ouvrir le feu dans le hall.
Un acte de violence sans précédent dans un quartier stratégique
L’attaque a ciblé un bâtiment emblématique abritant notamment des locaux de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), ainsi que des sièges de Blackstone et KPMG. Selon les responsables, le suspect a tiré en passant d’un étage à l’autre, semant la terreur parmi les employés et témoins présents. Les témoignages rapportent que l’individu aurait déclenché son acte de violence rapidement, sans laisser de mobile apparent à ce stade.
Le maire de New York, Eric Adams, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Nous avons perdu quatre âmes dans un acte de violence insensée ». La police privilégie l’hypothèse d’une action individuelle, avec le suspect ayant probablement agi seul, même si l’enquête reste en cours pour faire toute la lumière sur ses motivations.
Un contexte d’insécurité chronique aux États-Unis
Cette fusillade s’inscrit dans une longue série de violences par arme à feu dans le pays, qui affiche le taux de mortalité le plus élevé de tous les pays développés. En 2024, plus de 16 000 personnes ont été tuées par arme à feu, hors suicides, un chiffre qui témoigne de l’ampleur du problème. La circulation d’armes aux États-Unis est très élevée, avec une arme à feu pour plus d’un habitant, ce qui alimente régulièrement des tragédies similaires.
Ce contexte n’est pas sans rappeler une autre attaque survenue en décembre dernier dans ce même quartier, où le patron d’une grande compagnie d’assurance, Brian Thompson, avait été assassiné, mettant en lumière la vulnérabilité de ces zones denses et stratégiques. Luigi Mangione, un ingénieur inculpé dans ce dossier, avait plaidé non coupable d’homicide en avril dernier devant un tribunal fédéral de Manhattan.
Les questions recevant encore des réponses
Les autorités n’ont pas encore évoqué de mobile précis pour cette attaque, mais la police indique que le suspect, dont l’état psychiatrique semble avoir été un facteur, aurait agi seul. La communauté locale et les autorités déplorent l’impact psychologique d’une telle violence qui, une fois de plus, soulève la question du contrôle des armes à feu et de la prévention de la violence armée dans le pays.
Les équipes de secours et la police ont été mobilisées en nombre pour gérer la scène de crime, témoignant de la sérieux de cette nouvelle tragédie qui poursuit l’épidémie de violences armées, malgré les débats politiques et législatifs en cours.