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Vingt-trois personnes liées au gang marseillais DZ Mafia ont été mises en examen à Toulon, soupçonnées d’avoir tenté de prendre le contrôle de points de deal situés à La Seyne-sur-Mer et à Hyères. Parmi ces suspects, cinq sont des mineurs.
Mise en examen suite à un coup de filet
Quarante-huit heures après l’annonce d’un coup de filet contre la DZ Mafia à Marseille dans le cadre d’un double homicide, les autorités ont procédé à la mise en examen de 23 personnes supplémentaires à Toulon. Ces individus sont suspectés d’avoir agi pour le compte de ce groupe criminel dans le but de s’approprier des points de vente de stupéfiants dans les communes varoises, notamment à La Seyne-sur-Mer et Hyères, au début de l’année 2024. Parmi les 23 suspects, 19 ont été placés en détention provisoire, comme l’a expliqué le procureur de Toulon, Samuel Finielz.
Des aggessions commanditées depuis la prison
Le 28 janvier dernier, une agression a eu lieu au domicile d’un couple à La Seyne-sur-Mer, où quatre personnes se sont introduites pour dérober de l’argent liquide. Cette attaque aurait été orchestrée depuis la prison par un détenu, supposé être membre de la DZ Mafia. À la suite de cette affaire, huit personnes ont été interpellées et mises en examen. Certaines d’entre elles ont admis avoir agi pour le compte de la DZ Mafia, tandis que d’autres ont contesté les faits ou sont restées évasives.
Violences liées à la tentative de contrôle des points de deal
La deuxième affaire concerne une tentative de prise de contrôle d’un point de deal à Hyères, dans le quartier du Val des Rougières, survenue dans la nuit du 20 au 21 janvier. Des individus se présentant comme des membres de la DZ Mafia ont tiré plusieurs coups de feu avant de s’enfuir. Cette action aurait également été commanditée depuis la prison par un détenu influent de la DZ Mafia.
Face à la résistance des trafiquants locaux, d’autres agresseurs auraient tenté une opération punitive contre un appartement du quartier, en tentant de l’incendier dans la nuit du 27 au 28 février. Au total, neuf personnes ont été mises en examen pour la fusillade de janvier et six pour l’incendie de l’appartement.