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Gantz et Eisenkot admettent la difficulté de l’accord et pressent Netanyahou de l’accepter
Le leader du parti israélien du Camp de l’État, Benny Gantz, a appelé aujourd’hui, samedi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à approuver l’accord d’échange de prisonniers avec le mouvement de résistance islamique (Hamas), tandis que le membre démissionnaire du Conseil de la guerre, Gadi Eisenkot, a déclaré que le chemin pour ramener les détenus était « difficile ».
Gantz, ministre démissionnaire du Conseil de la guerre israélien, a décrit la décision que prendra Netanyahu pour approuver l’accord comme « difficile et douloureuse », s’engageant à soutenir cette « décision courageuse » une fois prise.
D’autre part, Eisenkot a affirmé que la proposition actuelle était difficile mais inévitable, après le retour du chef du service de renseignement israélien (le Mossad) David Barnea de Doha hier soir, après une réunion préliminaire avec les intermédiaires à la suite de la remise du Hamas, mercredi, d’une réponse – non publiée – à la proposition du président américain Joe Biden.
Appel américain
De son côté, le ministère américain de la Défense a déclaré que le ministre Lloyd Austin a discuté lors d’un appel avec son homologue israélien Yoav Galant des défis sécuritaires régionaux et des menaces continues pour la région de la part des groupes soutenus par l’Iran.
Le ministère a indiqué qu’Austin avait appelé à l’arrêt de l’escalade et au soutien des efforts diplomatiques en cours pour résoudre le conflit à Gaza, exprimant un fort soutien aux efforts en cours pour finaliser un accord de cessez-le-feu à Gaza.
Il a souligné qu’Austin considère qu’un tel accord représente une opportunité prometteuse de ramener tous les détenus en toute sécurité chez eux, réaffirmant l’engagement ferme des États-Unis envers la sécurité d’Entité sioniste et son droit à se défendre.
Après la première étape
Reuters a cité un responsable du Hamas affirmant que le mouvement avait accepté une proposition américaine de commencer des pourparlers sur la libération des détenus, y compris les soldats et les civils, dans les 16 jours suivant la première phase de l’accord visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
Il a ajouté que le mouvement avait abandonné la demande qu’Entité sioniste s’engage d’abord à un arrêt permanent des hostilités avant de signer l’accord, et serait prêt à le réaliser grâce à des négociations lors d’une première phase de 6 semaines.
Le site israélien Walla a rapporté citant des responsables que le différend actuel porte sur la durée des pourparlers sur les conditions de la deuxième étape, qui devraient aboutir à une tranquillité durable.
Reuters a également cité un responsable israélien confirmant qu’il existe une réelle opportunité de parvenir à un accord après la dernière réponse du Hamas.
Il convient de mentionner qu’avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis qui soutient pleinement Entité sioniste, les factions palestiniennes de Gaza et Entité sioniste mènent depuis des mois des négociations indirectes en vue de parvenir à un accord d’échange de prisonniers et à un cessez-le-feu à Gaza.