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Raids meurtriers à Gaza ce samedi matin
Les forces aériennes israéliennes ont mené dans la nuit des frappes aériennes sur la ville de Gaza, faisant plusieurs morts et blessés. Selon notre correspondant, quatre personnes ont été tuées et d’autres blessées suite à un bombardement ciblant une maison dans le quartier de Sabra, au sud de la ville.
Par ailleurs, des avions de combat israéliens ont frappé tôt ce matin une habitation dans le camp de réfugiés de Chati, à l’ouest de Gaza, causant la mort de trois personnes et blessant d’autres individus.
Simultanément, l’artillerie israélienne a bombardé les zones orientales de la ville, tandis que des véhicules blindés ont ouvert le feu dans ces quartiers.
Des opérations de démolition et des incursions à l’est de Gaza
Selon des sources palestiniennes, l’armée israélienne a procédé à des démolitions de bâtiments dans les quartiers est de Gaza, notamment dans les secteurs de Chajaya et Tafah, où elle s’est également infiltrée.
Ces quartiers, parmi les plus exposés, subissent une intensification des opérations israéliennes depuis plusieurs jours.
Nouvelle attaque contre une école abritant des déplacés
Un bombardement israélien a de nouveau visé l’école Al-Farabi, située en plein centre de Gaza et servant de refuge à des déplacés. Ce raid a fait trois morts et plusieurs blessés. Cette école avait déjà été frappée précédemment, causant la mort d’une famille entière de sept personnes.
« Une attaque israélienne a touché une fois de plus l’école Al-Farabi dans la ville de Gaza, abritant des déplacés, faisant trois morts et plusieurs blessés. »
Bilan des frappes récentes et situation dans le centre de Gaza
La veille, un raid aérien avait touché une autre école accueillant des déplacés dans le quartier de Yarmouk au centre de Gaza, entraînant la mort de trois personnes et des blessés.
Dans la nuit, l’artillerie israélienne a également frappé les zones à l’est du camp de réfugiés de Nuseirat, au centre du territoire.
Ces bombardements s’ajoutent au lourd bilan des dernières 24 heures : 48 morts, dont 19 tués lors de deux frappes aériennes sur des maisons dans les quartiers de Mortaja et Fakharî à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Plus de 2000 Palestiniens tués depuis le début de la guerre
Depuis la reprise des hostilités israéliennes le 18 mars dernier, plus de 2000 Palestiniens ont été tués, et environ 4500 autres blessés, selon les autorités locales.
Une politique d’expulsion systématique
Dans ce contexte, l’armée israélienne menace d’étendre ses opérations à d’autres quartiers de Gaza. Les habitants des zones de Turkmane, Jadida et du nord-est du quartier d’Al-Zeitoun ont reçu l’ordre de quitter leurs domiciles pour se rendre dans les quartiers ouest de la ville, sous prétexte que des combattants palestiniens y mèneraient des attaques.
Auparavant, des milliers de Palestiniens avaient déjà été expulsés des quartiers de l’est, notamment Chajaya et Tafah, ainsi que de Beit Hanoun et des zones avoisinantes au nord du territoire.
Préparatifs pour une intensification des combats
Selon les médias israéliens, l’armée se prépare à une extension majeure des opérations, incluant l’occupation de nouvelles zones dans la bande de Gaza et un renforcement des bombardements. Les autorités militaires et de sécurité considèrent qu’il est inévitable d’intensifier la pression.
« Près d’un demi-million de personnes ont été déplacées à Gaza au cours du dernier mois, et les ordres d’évacuation laissent aux Palestiniens moins d’un tiers de la superficie du territoire pour vivre. »
Les dirigeants israéliens appellent à une intensification des frappes
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Israël Katz, le chef d’état-major Eyal Zamir et d’autres responsables ont appelé à durcir les bombardements et à occuper davantage de territoires dans la bande de Gaza, dans le but d’exercer une pression maximale sur le mouvement Hamas.
L’armée israélienne a annoncé son intention de mobiliser davantage de réservistes dans les prochains jours.
Une avancée israélienne majeure dans le territoire
Selon l’agence de presse française AFP, l’armée israélienne contrôle désormais plus de la moitié de la bande de Gaza, d’après des cartes publiées par l’armée elle-même et utilisées comme référence par l’agence.