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Gérard Darmon parle des jeunes des cités et de sa carrière
Gérard Darmon, à l’affiche du film À l’ancienne, s’est récemment exprimé lors d’un entretien accordé à nos confrères de La Tribune Dimanche. Cet échange lui a permis de revenir sur les difficultés qu’il a rencontrées au cours de sa carrière ainsi que sur ses réflexions concernant les jeunes issus des cités.
La carrière de Gérard Darmon aurait pu s’arrêter prématurément
Malgré un parcours prolifique ces dernières années, Gérard Darmon a traversé une période difficile dans les années 2000, une expérience qui aurait pu mettre un terme à sa carrière. À 76 ans, il a partagé son histoire, marquée par une déception amoureuse qui a plongé l’acteur dans une profonde dépression. Cette période d’errance a été une épreuve, où, après avoir épuisé ses économies, il s’est retrouvé au bord de la rue.
« Je n’avais plus de blé, mais j’arrivais toujours à trouver 20 balles pour m’acheter à manger. Mais, au bout d’un moment, quand il n’y a plus rien dans la caisse, les problèmes se sont enchaînés. Les huissiers ont débarqué chez moi et un pote m’a hébergé », a-t-il confié. Sa situation précaire a pris un tournant en 2002 lorsque Alain Chabat l’a appelé pour jouer le rôle d’Amonbofis dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Ce rôle a propulsé sa carrière, lui valant même le César du meilleur acteur dans un second rôle.
Gérard Darmon cash avec les « jeunes de cités »
Homme de confession juive, Gérard Darmon n’hésite pas à exprimer ses opinions sur des sujets sensibles, comme le conflit israélo-palestinien. Il a d’ailleurs récemment partagé son indignation face aux critiques qu’il reçoit de certains « jeunes de cités ». « Quand cet Ali ou ce Mohammed se retournent aujourd’hui contre moi, me reprochent d’applaudir des deux mains les génocidaires, ça me met hors de moi », a-t-il déclaré. Il dépeint certains jeunes comme « des rageux qui ont la haine du Juif et qui ne veulent pas se l’avouer. L’ignorance est un vrai poison. »
Darmon n’hésite pas à aborder le sujet délicat de la solidarité nationale : « Chez certains jeunes de cités, il y a un non-respect et une haine de la France. J’ai envie de les emmener par charters pour qu’ils comprennent ce qui se passe ailleurs. Restez une semaine et après on peut parler de la chance de vivre en France ». Bien qu’il comprenne la colère ambiante dans les cités, il critique ce qu’il interprète comme une absence de respect envers son pays. Il propose, de manière provocante, d’envoyer ces jeunes à l’étranger pour qu’ils puissent réellement apprécier la valeur de la vie en France.