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Greenpeace propose une taxe pour financer les primes à l’électrique

by Sara
France

Greenpeace propose l’instauration d’une taxe sur les véhicules à combustion afin de relancer le marché des voitures électriques, après un effondrement des immatriculations suite à la suppression des primes pour l’achat de véhicules électriques.

Proposition de taxe sur les véhicules à combustion

La célèbre organisation environnementale Greenpeace plaide pour l’introduction d’une taxe sur les nouveaux véhicules à moteur thermique. Selon leurs calculs, cette mesure pourrait générer environ 8 milliards d’euros, suffisamment pour financer une prime de 4 500 euros pour près de 1,8 million de voitures électriques. Cette initiative fait écho à des systèmes similaires déjà en place dans plusieurs pays de l’UE.

Impact sur les consommateurs

Marion Tiemann, experte en mobilité chez Greenpeace, a souligné que dans des pays comme la Suède, les Pays-Bas ou le Danemark, l’achat de nouveaux véhicules à combustion est fortement taxé, en particulier pour les modèles les plus polluants. Elle a déclaré : « Qui souhaite acheter un SUV à moteur thermique en pleine crise climatique doit s’attendre à payer davantage. » Cette taxe pourrait également aider les constructeurs automobiles à respecter les normes d’émissions européennes.

Conséquences du retrait de la prime

Depuis la disparition de la prime à l’achat, les chiffres des nouvelles immatriculations de véhicules électriques ont chuté de manière significative. Bien que les données exactes soient encore attendues, il est évident que le chiffre de 524 219 immatriculations de voitures électriques en 2023 ne sera pas atteint.

Greenpeace estime que cette taxe pourrait aussi aider des marques comme Volkswagen, BMW et Mercedes à éviter des amendes en atteignant les limites d’émissions fixées par l’UE.

Réaction de l’industrie automobile

Le Verband der Automobilindustrie (VDA), représentant l’industrie automobile, s’oppose fermement à cette proposition, la jugeant non seulement peu efficace d’un point de vue environnemental, mais aussi susceptible de pénaliser les consommateurs qui ne peuvent pas se tourner vers des véhicules électriques, soit pour des raisons financières, soit en raison d’un manque d’infrastructure de recharge.

Les coûts supplémentaires d’une telle taxe varieraient selon le type de véhicule. Par exemple, un Toyota Yaris pourrait coûter 740 euros de plus, tandis qu’un SUV BMW X5 M serait alourdi d’un surcoût de 41 450 euros.

Image d’illustration

Neuwagen der Marken Opel und Peugeot auf einem Werksparkplatz in Rüsselsheim.

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