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Grève CGT énergie: appel du 2 septembre 2025

by charles
France

Les salariés de l’électricité et du gaz sont appelés à faire grève ce mardi 2 septembre 2025 par la CGT, pour une durée de 24 heures reconductible. Le mouvement s’inscrit dans un contexte de tensions sur les salaires et les prix de l’énergie et précède la mobilisation du 10 septembre. Selon Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, l’appel « citoyen » à « tout bloquer » ne s’oppose pas au préavis reconductible et pourrait s’inscrire dans la reconductibilité du mouvement si celui-ci venait à se prolonger.

Salariés de l’électricité et du gaz en grève

Grève des salariés de l’électricité et du gaz: appel du 2 septembre 2025

Le 2 septembre 2025, la CGT appelle à une grève de 24 heures reconductible pour l’ensemble des salariés de l’électricité et du gaz. « On a passé la barre des 220 piquets de grève », a déclaré lundi Mathieu Pineau, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, premier syndicat des industries électriques et gazières, lors d’une réunion d’information en ligne des salariés du secteur.

Concernant les modalités d’action, « les choses seront décidées collectivement dans les assemblées générales » organisées mardi matin, a indiqué Fabrice Coudour, évoquant de possibles « blocages » à l’entrée des sites de production d’énergie. Dans certaines centrales nucléaires, on évoque d’ores et déjà des baisses de production : « le but, ce n’est pas d’impacter les usagers, mais nos employeurs par la grève, (…) en essayant de moins produire », a déclaré Anthony Lavrador, secrétaire général de la CGT de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher). « Les employeurs ont l’air d’être inquiets », a assuré à ses collègues Mathieu Pineau. La CGT prévoit un point sur les avancées obtenues pour le jeudi 4 septembre au matin. Le syndicat décidera alors de la suite à donner au mouvement.

Centrale nucléaire et piquets de grève

Modalités et objectifs: blocages, salaires et énergie

La mobilisation est motivée par les salaires et les prix de l’énergie. Le syndicat réclame l’abrogation de la dernière réforme des retraites, une baisse de la TVA de 20 % à 5,5 % sur les factures de gaz et d’électricité et un certain nombre de mesures salariales comme l’alignement sur le Smic du premier échelon de la grille des salaires, actuellement inférieur de 9 % au salaire minimum et une revalorisation des indemnités d’astreintes, notamment.

Seule la CGT appelle à la grève. Certains syndicats, comme la CFDT, partagent une part de ces préoccupations, comme pour la grille des rémunérations de la branche, mais la troisième organisation syndicale du secteur souhaite à ce stade « discuter avec les employeurs », avant d’envisager d’autres types d’actions.

S’ils ne sont pas liés au départ, l’appel dit « citoyen » à « tout bloquer » le 10 septembre « et notre préavis reconductible à compter du 2 ne s’opposent pas, bien au contraire », a indiqué à l’Agence France-Presse (AFP) Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT. Il estime que l’appel à bloquer pourrait s’inscrire « dans la reconductibilité du mouvement » des électriciens et gaziers, si celui-ci venait à se prolonger.

Concernant les modalités d’action, les assemblées générales permettront de décider des prochaines étapes, a ajouté Coudour, avec des blocages possibles à l’entrée des sites de production. Dans certaines centrales nucléaires, on évoque d’ores et déjà des baisses de production: « Le but, ce n’est pas d’impacter les usagers, mais nos employeurs par la grève, (…) en essayant de moins produire », a déclaré Lavrador. « Les employeurs ont l’air d’être inquiets », a assuré Pineau. La CGT prévoit un point sur les avancées obtenues pour le jeudi 4 septembre au matin et décidera de la suite à donner au mouvement.

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