Table of Contents
Les conducteurs de bus urbains, interurbains et étatiques en Espagne poursuivent leur grève générale pour revendiquer la retraite anticipée dans le secteur, avec des services minimaux fixés à 50% au niveau national.
Deuxième journée de grève
Cette grève constitue la deuxième journée d’une série de sept jours annoncés, suite à celle qui s’est tenue le 28 octobre dernier. Bien qu’une mobilisation ait été prévue pour le 11 novembre, elle a été annulée en raison des conséquences de la DANA.
Cette action est soutenue par le syndicat CCOO, qui détient plus de 40% de représentation dans le secteur, ainsi que par la CGT. UGT et SLT se sont retirés suite à un accord avec les employeurs, comprenant Confebús, Anetra et Atuc, visant à demander la retraite anticipée aux autorités une fois qu’un décret royal sera en vigueur.
Positions des syndicats
Pour CCOO, cet engagement n’est pas suffisant, car il dépend de l’approbation d’un décret royal, prévue pour février, mais qui pourrait être retardée. De plus, le syndicat souligne que, dans d’autres secteurs de transport, comme celui des camions, des demandes ont été faites dans un délai de 20 jours.
Services minimaux établis
Les communautés autonomes et les municipalités ont également fixé des seuils de services minimaux. En Catalogne, par exemple, ces services seront de 40% aux heures de pointe et de 20% le reste du temps. À Madrid, les services interurbains seront à 80% pendant les heures de pointe et à 45% en dehors des heures de pointe.
Dans d’autres régions, comme en Cantabrie, le service sera à 30%, en Navarre à 40%, et à Gran Canaria à 50%. Dans certaines villes, comme Palma, le service sera à 50%, tandis qu’à Pamplona, cela atteindra 60% aux heures de pointe et 40% en dehors.
Prochaines étapes de la grève
Après les jours de grève de ce jeudi et vendredi, des actions sont prévues les 5 et 9 décembre, et à partir du 23 décembre, la grève pourrait devenir indéfinie si aucun accord n’est atteint entre les syndicats et les employeurs.