Home ActualitéGrève des transports : vers un affrontement social imminent

Grève des transports : vers un affrontement social imminent

by Sara
France

Les travailleurs du transport public local se trouvent dans une situation de tension, face à des promesses non tenues. Après deux accords signés en décembre concernant le renouvellement du contrat collectif, une impasse s’est créée sur le financement étatique. Les syndicats, dont Filt Cgil, Fit Cisl, Uiltrasporti, Faisa Cisal et Ugl Fna, ont annoncé lors d’une conférence de presse conjointe qu’un mouvement de grève était inévitable. Selon Stefano Malorgio, le secrétaire général de Filt, un « fort risque de conflit social » se profile, notamment dans le contexte du Jubilé à Rome.

Une situation paradoxale

Stefano Malorgio a décrit la situation comme « paradoxale ». Fin 2024, un accord avait été trouvé avec les employeurs, stipulant qu’un nouveau contrat serait mis en place sous réserve de nouveaux financements gouvernementaux. Le gouvernement avait promis de trouver les fonds nécessaires, estimés à « 530 millions d’euros » pour le contrat collectif. Cependant, il a été annoncé que l’exécutif allait « prélever » ces fonds « sur les taxes », mais ce processus a été bloqué. Toutes les réunions prévues au ministère des Transports ont donc été annulées.

Des travailleurs en difficulté

Salvatore Pellecchia, secrétaire général de Fit Cisl, a exprimé ses préoccupations : « Nous ne voulons pas bloquer à nouveau le pays, mais de nombreuses personnes rencontrent des difficultés au quotidien. » Il a également souligné que les transports pourraient ne pas fonctionner, pas seulement à cause de la grève, mais parce que le secteur devient moins attractif.

Procédures de conciliation en cours

Les procédures de médiation et de conciliation ont donc repris, essentielles avant d’initier la mobilisation. La première phase s’est terminée fin février, et les syndicats ont maintenant envoyé une lettre pour commencer la seconde phase. Le ministère du Travail doit organiser une réunion dans un délai de cinq jours, et la procédure doit être conclue dans les dix jours suivants. Sans les financements étatiques, il semble inévitable que les 110 000 chauffeurs de bus se mettent en grève. En février, ils n’ont pas reçu l’indemnité unique de 500 euros promise pour 2024, et la première tranche de l’augmentation salariale prévue pour mars pourrait également être compromise.

Appel à l’action

Roberto Napoleoni, secrétaire national de Uiltrasporti, a commenté : « Nous devons sortir de ce cycle de sous-financement du transport public. » Pendant ce temps, ce week-end, des employés des Ferrovies de l’État participeront à une grève organisée par certains syndicats autonomes, qui débutera à 21 heures le vendredi 7 et se terminera à 21 heures le samedi 8 mars.

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source:https://www.ansa.it/sito/notizie/economia/2025/03/04/-verso-lo-sciopero-di-bus-e-metro-rischio-scontro-sociale_cec6d96d-f874-4d2d-b265-a43a9b5313dd.html

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