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La relégation historique de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2 pour la saison 2025/2026 a provoqué une forte mobilisation des supporters, qui réclament le départ de leur propriétaire américain, John Textor. La tension est à son comble dans la capitale des Gaules, où une série de manifestations s’est organisée pour dénoncer la gestion du club et l’orientation prise ces derniers mois.
Une mobilisation grandissante contre la gestion de Textor
Depuis l’annonce de la relégation par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), les supporters n’ont cessé d’exprimer leur mécontentement. Mercredi dernier, plusieurs banderoles anti-Textor ont fleuri dans les rues lyonnaises, témoignant d’un sentiment de fracture au sein des fans. Ce samedi, une grande manifestation a rassemblé plus d’un millier de personnes devant l’OL Store de Décines, dans le but de demander le départ du propriétaire américain.
Les groupes de supporters, tels que Lyon 1950 et les Bad Gones, ont appelé à un rassemblement en présence de tous. Leur message est clair : ils reprochent à John Textor d’avoir détruit l’identité et les valeurs du club, tout en liant la situation actuelle à une gestion financière jugée opaque. Joahn Silvestri, leader des Bad Gones, a dénoncé : « Où est parti le pognon ? » en évoquant la vente d’actifs du club depuis son arrivée.
Les supporters en colère : demande de changement radical
Les revendications sont unanimes : le propriétaire doit quitter le club pour permettre une reconstruction à l’ancienne. Lors de ce rassemblement, Joahn Silvestri a précisé : « Nous n’avons pas vocation à faire de la politique, mais nous devons garantir la valeur de notre club. Le seul moyen est qu’il parte. » La colère est également alimentée par des décisions controversées, comme le changement de nom du club belge de Textor, qui a accentué le sentiment d’implication peu sincère de l’Américain dans l’identité lyonnaise.
Les supporters avertissent qu’ils resteront actifs, manisfestant leur opposition dans les semaines à venir. Ils évoquent un avenir incertain, mais clairement marqué par une volonté de défendre leurs valeurs historiques contre une gestion perçue comme néfaste.
Une situation qui divise et qui inquiète la ville
La tension ne se limite pas aux supporters : la direction du club, sous pression, pourrait envisager de remplacer John Textor par Michele Kang ou Michael Gerlinger. Cependant, la polémique ne désamplit pas, et le malaise autour de la gestion du club a pris une dimension politique et sociale à Lyon. La relégation, qui constitue une première dans l’histoire du club, symbolise pour beaucoup l’échec d’une gestion qui semblait éloignée des attentes de la communauté lyonnaise.
Alors que l’avenir de l’OL demeure incertain, la mobilisation de ses supporters ne faiblit pas, illustrant une épreuve de confiance et d’attachement à un club profondément ancré dans la mémoire collective locale.