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Guerre au Liban : Des frappes israéliennes dévastatrices
Le 28 septembre 2024, l’armée israélienne a intensifié ses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, une région considérée comme le bastion du Hezbollah. Ces opérations militaires ont résulté, selon le ministère libanais de la Santé, en plus de 700 décès, essentiellement des civils, depuis le début des attaques.
Le chef du Hezbollah tué par une frappe aérienne
Vendredi soir, un raid aérien d’une ampleur inédite a causé la mort de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah. L’armée israélienne a annoncé avoir visé le quartier général du mouvement islamiste pro-iranien lors de cette frappe. Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré : « Sayyed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs, dont il a conduit la marche pendant près de trente ans. » Cette annonce a été confirmée par un porte-parole de l’armée israélienne, qui a déclaré : « Hassan Nasrallah est mort. »
Le bombardement, qui a eu lieu à 15h30 GMT dans un secteur très densément peuplé, a également fait au moins six morts et 91 blessés. Plusieurs bâtiments ont été complètement ravagés, provoquant de larges cratères et une épaisse fumée, entraînant la panique parmi les résidents.
Des bombardements incessants sur Beyrouth
Dans la nuit, l’armée israélienne a mené de nouvelles frappes sur des immeubles qu’elle supposait abriter des dépôts d’armes et des centres de commandement du Hezbollah. Toutefois, le mouvement islamiste a démenti ces allégations. Les bombardements ont été si intenses qu’ils ont laissé des colonnes de fumée s’élevant encore dans le ciel au matin du 28 septembre.
Les conséquences humanitaires désastreuses
Des centaines de personnes ont été forcées de fuir leurs maisons, souvent après avoir reçu des alertes de l’armée israélienne. De nombreuses familles ont passé la nuit à l’extérieur, ne sachant pas où aller. Rihab Nassif, une habitante de la banlieue sud, a raconté son expérience difficile, témoignant des frayeurs vécues lors des bombardements.
Les hôpitaux situés dans les zones touchées par les frappes ont reçu l’ordre d’évacuer tous les patients, en raison de l’escalade des violences. Le ministère de la Santé a imploré les autres établissements de santé de suspendre les admissions non urgentes afin de traiter les victimes des attaques.
Réactions internationales et appels à la sécurité
Le Premier ministre français, Michel Barnier, a qualifié la situation au Liban de « extrêmement grave », exprimant des préoccupations pour la sécurité des citoyens, tant libanais qu’étrangers. Par ailleurs, les autorités européennes ont recommandé aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien du Liban et d’Entité sioniste, citant une aggravation de la situation sécuritaire.
Escalade militaire : une réponse du Hezbollah
En représailles aux frappes israéliennes, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes sur le nord d’Entité sioniste, marquant une escalade significative dans le conflit. Le mouvement a qualifié ces attaques de réponse aux « agressions brutales » israéliennes contre des civils libanais.
Avec la poursuite des hostilités, le contexte de la guerre au Liban reste incertain et inquiétant, suscitant des appels à la paix et à la protection des populations civiles.