Table of Contents
Les frappes aériennes israéliennes touchent le Hezbollah au Liban
Ce mercredi, les frappes aériennes menées par Entité sioniste se poursuivent, ciblant le Hezbollah au Liban. Les conséquences sont dramatiques : plus de 50 personnes ont perdu la vie et environ 90 000 habitants ont été contraints de fuir leur domicile.
Histoire des tensions entre Entité sioniste et le Hezbollah
Selon l’armée israélienne, le Hezbollah a tiré un missile vers Tel-Aviv, marquant un tournant significatif dans le conflit. En réponse, l’armée israélienne intensifie ses bombardements, particulièrement dans le sud du Liban et dans la vallée de la Békaa, des bastions de ce mouvement islamiste soutenu par l’Iran. Ce troisième jour d’opérations massives a déjà déplacé des centaines de milliers de Libanais. L’ONU a indiqué que plus de 90 000 personnes ont quitté leurs foyers pour échapper aux violences.
Bilan tragique des frappes au Liban
Les autorités libanaises rapportent que 51 personnes ont été tuées et 220 blessées à travers le pays à cause de ces frappes, qui ont également visé des villages éloignés des fiefs du Hezbollah, notamment celui de Maaysara, situé à environ 30 kilomètres au nord de Beyrouth. L’armée israélienne prétend avoir atteint 60 cibles liées aux services de renseignement du Hezbollah. Des opérations de grande envergure avaient déjà causé la mort de 558 personnes lundi, avec plus de 1 800 blessés, établissant un triste record depuis la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990).
Réactions internationales et diplomatie
L’attaque israélienne a été qualifiée de « vivement inquiétante » par la Maison Blanche, tout en laissant entrevoir des perspectives diplomatiques. Cela survient à la veille d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation au Liban. Emmanuel Macron, le président français, doit rencontrer son homologue américain Joe Biden pour discuter de la situation compliquée au Proche-Orient et en Ukraine.
Une crainte grandissante de guerre au Liban
Philippe Lazzarini, le chef de l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, exprime ses craintes face à une possible escalade du conflit, redoutant que le Liban ne connaisse un destin similaire à celui de la bande de Gaza. Ce dernier est sous tension suite à l’attaque du Hamas contre Entité sioniste, survenue le 7 octobre 2023.
Israel repositionne ses efforts militaires
Mi-septembre, Entité sioniste avait fait savoir qu’il déplaçait le « centre de gravité » de la guerre vers le nord du pays, près de la frontière libanaise, afin de faciliter le retour des habitants déplacés. Cette région, qui subit des attaques de roquettes provenant du Hezbollah depuis près d’un an, reste un enjeu majeur. Le Hezbollah a promis de continuer à attaquer Entité sioniste tant que la situation à Gaza perdurera.
La violence se poursuit des deux côtés de la frontière, s’intensifiant après les frappes israéliennes qui ont visé des sites stratégiques du Hezbollah. Toutes ces actions démontrent une détérioration alarmante de la situation au Proche-Orient, rendant difficile toute perspective de paix durable.