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Ce samedi 4 janvier 2025, jour marquant du conflit en Ukraine, la Russie a annoncé avoir intercepté des missiles ATACMS tirés par l’Ukraine, tout en confirmant que Gazprom avait suspendu ses livraisons de gaz vers la Transnistrie, un territoire séparatiste de Moldavie.
L’interception des missiles ATACMS
La Russie a déclaré avoir intercepté des missiles américains ATACMS qui avaient été lancés par l’Ukraine. Ce type d’attaque est considéré par le Kremlin comme une ligne rouge, justifiant la promesse de représailles. Le communiqué de l’armée russe souligne que ces actions, soutenues par des puissances occidentales, ne resteront pas sans réponse.
Récemment, le président russe Vladimir Poutine a menacé de frapper le centre-ville de Kiev si les attaques ukrainiennes se poursuivaient, mais n’a pas encore mis à exécution ces menaces.
Déclarations politiques marquantes
Lors d’un gala intitulé « Sécurité, Europe ! », le Premier ministre polonais Donald Tusk a affirmé : « Si l’Europe est faible, elle ne survivra pas ». Il a souligné l’importance de la sécurité et de l’innovation pour l’avenir de l’Europe.
Antonio Costa, président du Conseil de l’Europe, a également réaffirmé le soutien de l’UE à l’Ukraine, en déclarant que celle-ci devait rester la priorité de l’Union Européenne dans la lutte contre l’invasion russe. Il a salué les efforts de la Pologne, qui consacre plus de 4 % de son PIB à la défense.
Chiffre clé du jour
Quatre mineurs ont été arrêtés par les services de sécurité russes (FSB) à Ekaterinbourg, soupçonnés de préparer un attentat à la bombe. Les suspects, âgés de 15 à 16 ans, auraient projeté un acte terroriste à l’aide d’un engin explosif dans des lieux publics. Deux d’entre eux sont également accusés d’avoir incendié une voiture de police.
Tendances et impact en Transnistrie
La Transnistrie, région séparatiste prorusse, fait face à des coupures de courant à cause de l’arrêt des livraisons de gaz russe, essentielles pour ses 500 000 habitants. Le gouvernement séparatiste a annoncé des coupures programmées de trois heures, perturbant ainsi la vie quotidienne et les activités économiques.
Gazprom, qui fournissait du gaz à la Transnistrie sans paiement, a coupé les livraisons en raison d’un conflit sur la dette, estimée à plus de 700 millions de dollars selon Moscou, alors que Chisinau la chiffre à seulement 9 millions d’euros.