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Dans la nuit du 10 au 11 mai 2025, le président russe Vladimir Poutine a pris la parole vers 2 heures du matin, heure de Moscou, pour répondre aux appels américano-européens en faveur d’un cessez-le-feu dans la guerre en Ukraine. Sans accepter directement un ultimatum, il a proposé une reprise des négociations directes avec l’Ukraine.
Une proposition inattendue de négociations à Istanbul
Après avoir fait patienter les journalistes plus de huit heures, Vladimir Poutine a finalement annoncé une initiative surprenante. Il propose un face-à-face avec les représentants ukrainiens dès le jeudi 15 mai à Istanbul, en Turquie.
Le président russe a déclaré : “Nous proposons de les démarrer sans délai, jeudi prochain, le 15 mai à Istanbul (Turquie). La Russie est prête à négocier mais sans condition préalable”. Cette dernière précision indique clairement que la Russie n’exige pas de cessez-le-feu préalable à ces discussions.
La réponse ferme de Volodymyr Zelensky
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky maintient une position ferme, insistant sur la nécessité d’un cessez-le-feu total et durable avant toute reprise des négociations. Le dimanche 11 mai au soir, il a écrit sur le réseau social X : “Nous attendons un cessez-le-feu total et durable à partir de demain. J’attendrai Poutine en Turquie jeudi personnellement. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses”.
Un possible tournant dans la guerre en Ukraine
Cette proposition de Vladimir Poutine pourrait marquer un tournant décisif dans la guerre en Ukraine. Le refus de poser des conditions préalables à ces négociations contraste avec la demande ukrainienne d’un cessez-le-feu, ce qui laisse planer une incertitude quant aux suites de cette diplomatie. La tenue de ces discussions à Istanbul témoigne d’une volonté russe d’engager un dialogue direct.